Télécoms : "pas de position de principe" du gouvernement contre un retour à trois opérateurs

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M.Du avec AFP , modifié à
Le gouvernement n'a pas de "position de principe" contre un retour à trois opérateurs télécoms en France, a affirmé jeudi le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron.

Le gouvernement n'a pas de "position de principe" contre un retour à trois opérateurs télécoms en France, a affirmé jeudi le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, tout en refusant tout commentaire sur les "rumeurs de marché" autour d'un possible rachat de Bouygues Telecom.

"Je n'ai pas de religion sur le sujet en général". En mai, le ministre avait estimé que l'heure n'était "pas à la concentration entre opérateurs" avec "quatre opérateurs qui ont chacun leur place", en référence à Orange, SFR (groupe Altice), Bouygues Telecom et Free. "J'ai eu l'occasion de le dire sur la situation qui s'était présentée avec une offre, je m'étais exprimé mais je n'ai pas de religion sur le sujet en général, ce n'est pas une position de principe", a déclaré jeudi M. Macron, interrogé par des journalistes en sortant d'une réunion du gouvernement à Matignon.

Quant aux informations de presse évoquant des discussions préliminaires engagées par Orange pour racheter les activités télécoms et médias de Bouygues, "je n'ai pas de commentaire à faire, je pense que là ce sont vraiment des rumeurs de marché", a affirmé le ministre de l'Economie.

"Pas de commentaires sur les rumeurs en cours". L'attribution fin novembre aux enchères par l'Etat des fréquences "en or" 700 MHz aux quatre opérateurs -pour quelque 2,8 milliards d'euros- facilitera-t-elle un retour éventuel à trois acteurs? "L'un n'était pas lié à l'autre, mais il n'y a pas de position de principe du gouvernement et il n'y a pas non plus de commentaires sur les rumeurs en cours", a-t-il répondu. En juin, au moment de l'offre de rachat -finalement rejetée par Bouygues- de Bouygues Telecom par Altice, Emmanuel Macron avait déjà assoupli sa position, affirmait qu'il n'avait "pas de religion" sur la nécessité d'avoir trois ou quatre opérateurs de télécoms en France.