Suppressions d'emplois chez Nokia France : Griveaux recevra jeudi syndicats, élus et direction

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Le site de Paris-Saclay dans l'Essonne fait partie des sites menacés par la suppression de postes. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Le secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux souhaite faire un état des lieux sur la situation de Nokia en France. 

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, Benjamin Griveaux, a annoncé lundi qu'il recevrait jeudi les partenaires sociaux, des élus puis la direction de Nokia France après l'annonce de la suppression d'emplois supplémentaires en France d'ici 2019.

"Prendre les actions nécessaires". "Jeudi, je recevrai l'ensemble des partenaires sociaux et les élus" des sites concernés, Paris-Saclay dans l'Essonne et Lannion dans les Côtes-d'Armor, pour "faire un état des lieux" et "je recevrai dans la foulée la direction de Nokia France", a déclaré Benjamin Griveaux sur France Inter. "J'ai besoin de savoir quelle est la réalité de la situation" pour "prendre les actions nécessaires", a-t-il ajouté.

597 suppressions. Le géant finlandais des équipements télécoms Nokia a annoncé mercredi la suppression de 597 emplois supplémentaires en France d'ici 2019, dans les filiales Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks (NSN), sur un effectif total de 4.200 personnes dans ces deux sociétés. Ces suppressions concerneront les fonctions centrales et support de ces deux filiales.

Promesse non tenue ? Nokia s'est engagé en 2016 à la suite du rachat d'Alcatel-Lucent à embaucher 500 personnes dans la recherche et développement mais "manifestement, le compte n'y est pas", l'entreprise n'ayant "sciemment pas tenu la parole qu'elle avait donnée publiquement lors d'une opération de rachat", selon Benjamin Griveaux.