La SNCF, les syndicats et le collectif de contrôleurs se sont assis autour de la table des négociations jeudi. 1:09
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Baptiste Morin, édité par Laura Laplaud , modifié à
Dans les gares, un train sur trois sera supprimé ce vendredi et deux sur cinq samedi et dimanche. Mais il est encore temps de sauver le Nouvel An, lui aussi menacé par la grève. La SNCF, les syndicats et le collectif de contrôleurs se sont assis autour de la table des négociations jeudi. Une réunion qui a permis d'établir le dialogue.

La réunion entre la direction de la SNCF et les syndicats devait avoir lieu vendredi matin, elle s’est finalement tenue jeudi en fin de journée. La direction de la SNCF et les syndicats, parmi lesquels des contrôleurs membres du collectif en grève, se sont assis autour de la table. Objectif : sauver le week-end du Nouvel An, menacé d’un mouvement de grève similaire à celui qui a débuté ce jour. Des discussions pour tenter de limiter la grève à ce week-end qui se sont terminées tard dans la soirée.

Création de 160 emplois, revalorisation de la prime spécifique...

La réunion en visioconférence entre la direction de la SNCF et les syndicats aura duré plus de quatre heures. Au bout du compte, un projet d'accord soumis par la SNCF qui contient des mesures complémentaires à celles proposées au début du mois et qui n'avaient pas emporté l'adhésion des grévistes.

La SNCF propose désormais la création d'une ligne métiers chef de bord pour réunir tous les contrôleurs sous la même casquette, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Elle propose aussi la création de 160 emplois de contrôleurs dès 2023, mais également une revalorisation de la prime spécifique qui passerait de 600 à 720 euros brut par an. 

Les syndicats ont jusqu'à ce vendredi midi pour donner leur réponse. Selon un conseiller de l'exécutif, c'était Élisabeth Borne en personne qui suit le dossier. La Première ministre a demandé à la SNCF de faire le maximum pour sauver le Nouvel An.