Les gouvernements des pays européens prévoient aussi des plans d'action en cas de manque d'électricité. 1:17
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Baptiste Morin, édité par Ophélie Artaud
Les Français ne sont pas les seuls à entendre le mot "délestage" depuis plusieurs semaines. Chez nos voisins européens aussi, les gouvernements prévoient des plans en cas de manque d'énergie. Black-out de 36 heures, couvre-feu énergétique, délestages dans les grandes villes... chacun tente de s'organiser, en espérant que l'hiver ne soit pas trop froid.

"Pas de panique", c'est le message d'Emmanuel Macron aux Français face aux risques de coupures d'électricité. D'autant que le froid s'installe. Mais le président l'assure, si les Français réduisent leur consommation de 10 %, on pourrait éviter de passer par la case délestage. Mot que l'on entend régulièrement. Et les Français ne sont pas les seuls, nos voisins européens aussi. À commencer par les Britanniques.

Jusqu'à 36 heures de black-out au Royaume-Uni

Le plan britannique prévoit des coupures entre 16 heures et 19 heures. Le scénario catastrophe au Royaume-Uni va même jusqu'à un black-out de 36 heures, un jour et demi sans électricité. La BBC a d'ailleurs enregistré des messages d'alerte à diffuser dans cette situation. Mais pourra-t-elle encore émettre et être écoutée ? Rien n'est moins sûr.

En Suisse, le sujet revient régulièrement depuis cet été. Les délestages dureraient là-bas 4 heures et ils n'épargneraient pas les grandes villes du pays. Chez nos voisins italiens, un couvre-feu énergétique est prévu en cas de grand froid : commerces fermés et ouvertures restreintes pour les entreprises. Mais Rome envisage également des coupures en dernier recours. En fait, s'il y a bien un pays en Europe qui ne tremble pas, c'est la Belgique. Et pour cause, elle peut compter sur un parc nucléaire au complet.