Retraites : la CGT appelle les éboueurs à la grève reconductible à partir du 7 mars

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La CGT a lancé mardi un appel à la grève reconductible des éboueurs (Illustration). © Sameer Al-DOUMY / AFP
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avec AFP
Mardi, la CGT a lancé un appel à la grève reconductible des éboueurs et de "l'ensemble de la filière" des déchets à partir de la journée nationale d'action du 7 mars contre le projet de réforme des retraites. C'est pour l'instant le seul syndicat à lancer cet appel, mais la CGT est majoritaire par exemple à Paris.

La CGT a lancé mardi un appel à la grève reconductible des éboueurs et de "l'ensemble de la filière" des déchets à partir de la journée nationale d'action du 7 mars contre le projet de réforme des retraites et le report de deux ans de l'âge légal de départ. "Les fédérations CGT des services publics et des Transports appellent (...) dans toutes les entreprises, établissements publics et collectivités à se réunir (...) pour préparer la grève dans les secteurs de la collecte des déchets et ordures ménagères, du tri et du traitement des déchets, à partir du 7 mars et jusqu'au retrait du projet de loi", indiquent-elles dans un communiqué conjoint.

 

Seul syndicat (pour l'instant) à lancer l'appel

C'est pour l'instant le seul syndicat à lancer cet appel, mais la CGT est majoritaire par exemple à Paris, que ce soit chez les éboueurs municipaux et ceux du privé, rappelle François Livartowski, secrétaire fédéral de la CGT-services publics. La filière collecte et tri est partagée entre le service public, géré par les collectivités territoriales, qui dépendent de la fédération des services publics, et le privé (des entreprises comme Veolia, Derichebourg et Nicollin), dont les travailleurs sont organisés par la fédération des transports.

"C'est notre contribution, notre participation à l'appel de l'intersyndicale pour le blocage de l'économie", a-t-il déclaré à l'AFP, indiquant que la CGT va s'adresser aux autres fédérations syndicales du secteur pour élargir l'appel, "puisqu'on est dans la dynamique de l'intersyndicale nationale". "Deux ans de travail en plus, ce serait, pour une grande partie d'entre nous, le risque de mourir avant la retraite, ou peu de temps après. Face à un tel mépris de nos carrières, de nos métiers, de nos vies, l'heure est à la riposte et à la mobilisation générale", concluent les deux fédérations.