Restaurants, cafés, culture : assouplissement des conditions d'indemnisation des pertes dès juin

Le fonds de solidarité sera en partie accessible aux cafés, restaurants et lieux culturels dès le mois de juin.
Le fonds de solidarité sera en partie accessible aux cafés, restaurants et lieux culturels dès le mois de juin. © PHILIPPE LOPEZ / AFP
  • Copié
Europe 1 avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Economie Bruno le Maire a annoncé lundi que les cafés, restaurants et lieux culturels qui ouvrent leurs portes le 19 mai seront en partie éligibles au fonds de solidarité dès le mois de juin. Par ailleurs, pour ce mois de mai, l'intégralité du fonds de solidarité est conservé, a-t-il ajouté. 

Les restaurants, cafés, entreprises de la culture ou de l'événementiel qui rouvriront partiellement seront éligibles dès juin au fonds de solidarité même si leurs pertes de chiffre d'affaires sont inférieures à 50%, a annoncé lundi le ministre de l'Economie. "A partir de début juin pour les hôteliers, pour les cafés, pour les restaurants, pour le monde de la culture et des spectacles, pour l'événementiel, vous aurez accès au fonds de solidarité quelle que soit votre perte de chiffre d'affaires", a déclaré Bruno Le Maire sur RTL.

Le fonds de solidarité conservé pour le mois de mai

Le ministre a pris l'exemple d'"un restaurateur qui rouvre mais uniquement en terrasse, qui va perdre 30-40% de son chiffre d'affaires". "Il sera éligible au fonds de solidarité avec un chiffre d'indemnisation que nous allons définir avec les professionnels de l'hôtellerie, de la restauration et des cafés dès cet après-midi", a ajouté Bruno Le Maire. "Je les reçois à 15 heures" et "le secteur de l'événementiel demain", a-t-il précisé.

"Nous garderons l'intégralité du fonds de solidarité pour le mois de mai", et cela "même s'il y a des réouvertures partielles à partir du 19 mai", a aussi dit le ministre. Il a également annoncé une "clause de rendez-vous" avec les professionnels de ces secteurs fin août pour faire le point sur leur situation.

L'économie va "dans la bonne direction"

D'une manière générale, le ministre considère que l'économie va "dans la bonne direction parce que les entrepreneurs ont repris à bras le corps l'activité, que certains secteurs industriels ont très bien repris", comme celui du BTP, et "parce que le plan de relance marche", avec près d'un tiers des 100 milliards d'euros déjà décaissés, a-t-il ajouté.

Bruno Le Maire s'est aussi réjoui qu'avec une progression de son produit intérieur brut (PIB) de 0,4%, la France ait "le chiffre de croissance le plus élevé de tous les pays européens au premier trimestre". L'Allemagne ou l'Espagne ont ainsi vu leur PIB se contracter au trimestre dernier, du fait d'un regain des restrictions sanitaires plus important qu'en France.