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REPORTAGE - Au salon Viva Tech, la pénurie de talents se fait sentir, notamment dans le secteur de l'IA

Baptiste Morin . 1 min

Le salon Viva Tech, le plus grand rendez-vous dédié à l'innovation en Europe, a fermé ses portes ce week-end. Et derrière lui, certaines professionnels repartent peu confiants. En cause : le manque de profils "tech", malgré un marché en pleine croissance. Explications.

Clap de fin pour la neuvième édition du salon Viva Technology, le plus grand salon dédié à l'innovation en Europe. Le salon qui vient de s'achever avait pour objectif cette année de combler la pénurie de profils "tech" en France. Car si le marché est très porteur et en pleine croissance, les compétences ne suivent pas, constatent les professionnels. Et les profils manquent !

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Des profils rares

D'abord parce que l'intelligence artificielle change les besoins des entreprises si rapidement que ces entreprises cherchent ce qui n'existe encore que très peu, observe Jérémy Clédat, le fondateur et patron de la plateforme de recrutement Welcome to the Jungle.

"C'est difficile de recruter des gens qui, pour la plupart, n'existent pas encore. Ou alors, certains le font (travailler dans la tech, ndlr), mais ils le font déjà dans d'autres entreprises. Et c'est un marché tellement compétitif qu'il faut avoir les ressources aussi pour pouvoir proposer des niveaux de salaire aussi élevés que des entreprises de la tech américaine", explique-t-il.

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Et un niveau en mathématiques alarmant

Les recruteurs ont donc tout intérêt à chercher quelqu'un qui saura faire plutôt que la perle rare qui sait déjà faire. Et puis il y a évidemment le sujet de la formation dès le plus jeune âge et notamment du niveau en mathématiques, alerte Sylvie Roche, directrice générale du club des responsables d'infrastructure et de production.

"On est les derniers en Europe au niveau CM1 et les avant-derniers en quatrième, au collège. Je dis à tous les parents, les enseignants, faites faire des maths dès le plus jeune âge", insiste-t-elle. Un argument pour attirer les jeunes vers ces métiers, les salaires étant souvent plus élevés dans le secteur de la tech.