Saint James, c'est "le nom d’un village situé dans la Manche, près du Mont Saint-Michel". Mais c'est aussi le nom de la célèbre marque de vêtements française qui fabrique notamment des marinières depuis 1889. "On est né d'un vêtement protecteur pour les marins", explique Luc Lesénécal, PDG de Saint James, au micro de Raphaëlle Duchemin sur Europe 1.
Air France, "une merveilleuse exposition". Les marinières Saint James ont donc pris la mer, avant de gagner la terre et se retrouvent désormais dans les airs. Depuis le lundi 1er octobre, les tricots de la marque sont en effet disponibles à la vente sur les vols longs et moyens courriers d'Air France. "C'est une merveilleuse exposition", se réjouit Luc Lesénécal, mais surtout, "c’est la reconnaissance d’un produit emblématique fabriqué avec un savoir-faire français".
Le savoir-faire, voilà justement "ce qui fait la réussite des tricots" de la marque : "C'est un savoir-faire ancestral, reconnu par notre label Entreprise du Patrimoine Vivant, et c'est un savoir-faire humain. Chaque poste de travail nécessite 18 mois de formation avant d'être opérationnel."
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21 rayures pour les 21 victoires de Napoléon. La méthode de fabrication n'a pas changé depuis les origines, "seuls les métiers à tricoter ont un petit peu évolué" : "On tricote en maille très serrée qui rend souvent nos pulls quasi imperméables." "Pour faire un pull, il faut 24 kilomètres de fil de laine et il est passé entre 18 mains", détaille par ailleurs, Luc Lesénécal.
Et ces marinières "made in France" portent également un peu d'histoire de France. "Les 21 rayures de la marinière remonteraient à Napoléon pour fêter les 21 victoires de Napoléon", se plaît à souligner le PDG de Saint-James.