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Emmanuel Duteil, édité par , modifié à
Pourra-t-on aller en vacances ailleurs en Europe cet été ?  La Commission européenne doit présenter dans la journée ses recommandations pour la réouverture des frontières

La commission européenne présente ce mercredi son plan d'aide pour le tourisme. En Europe, de nombreux pays comme la Grèce, l'Espagne ou encore l'Italie vivent en partie du tourisme. C'est vrai aussi pour la France : le tourisme, c'est 7% de son PIB. Et un été sans touriste pourrait donc encore aggraver la crise.

La France, c'est la première destination mondiale, avec près de 90 millions de visiteurs par an. On y vient pour ses monuments ou pour ses plages. Mais aussi pour ses congrès, Paris est par exemple la première destination au monde pour ces grands évènements.

Même si ça baisse depuis le Brexit, les Britanniques sont les plus nombreux à venir en France devant les Allemands. Les Européens représentent près de 70% de tous les touristes. Hors Europe, on peut compter sur les Américains et les Chinois. Des clientèles très importantes car elles dépensent beaucoup. Les Chinois pèsent par exemple à eux seuls un quart du chiffre d'affaires des galeries Lafayette à Paris

En tout, les touristes apportent à la France 55,5 milliards d'euros. Mais la France n'est que la troisième destination au monde en la matière, l’Espagne et les Etats Unis sont devants. Le problème, c'est que les touristes ne restent pas assez longtemps chez nous : un peu moins de sept nuits. Cela s'explique simplement : une bonne partie de notre tourisme est du tourisme de passage. Par exemple, des Allemands ou des Néerlandais qui descendent en voiture en Espagne et qui s'arrêtent une nuit chez nous sont comptés comme touristes. En tout cas, cet été, les professionnels comptent surtout sur les Français pour sauver la saison...