Carburant 1:30
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Margaux Fodéré / Crédit photo : VINCENT FEURAY / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Le prix du Sans-Plomb 95 a augmenté de 4 centimes par litre par rapport à début mars pour s'établir à 1,90 euro. Une tendance à la hausse qui trouve son explication aux États-Unis mais également du côté des pays exportateurs de pétrole qui s'accordent pour maintenir des prix élevés. 

Vous ne rêvez pas. La facture à la pompe à essence est bel et bien plus élevée depuis quelques semaines. Plus particulièrement le Sans-Plomb 95, dont le tarif a augmenté de 4 centimes par litre par rapport à début mars pour s'établir à 1,90 euro en moyenne. Une tendance à la hausse, qui intervient en pleine période de vacances scolaires, et qui s'explique d'abord par la "driving season" aux États-Unis.

"À cette époque de l'année, les Américains utilisent davantage leur voiture, ce qui augmente la demande en essence sans plomb et qui a tendance à faire monter les prix par rapport au gazole", explique Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.

Vers une stabilité des prix ?

L'autre explication est à chercher du côté du prix du baril de pétrole. Depuis le mois dernier, il est en hausse de 5 dollars en raison du contexte géopolitique instable, mais également parce que les pays producteurs de pétrole s'entendent pour ne pas augmenter leur production et donc maintenir des prix élevés. 

Bien qu'il soit difficile de prévoir avec précision l'évolution des tarifs à la pompe dans les prochains mois, ils pourraient bien rester à leurs niveaux actuels. "Le prix le plus déterminant pour les produits pétroliers, c'est le prix du pétrole brut qui est un prix mondial. J'ai tendance à penser que les prix pourraient rester relativement stables et, si c'est le cas, les prix à la pompe resteront également stables". Une bonne nouvelle pour l'exécutif puisque des prix supérieurs à 2 euros le litre déclencheraient le versement de l'indemnité carburant, ce qui n'arrangerait pas nos finances publiques.