Le processus de privatisation de la Française des jeux débute jeudi. 1:38
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Emmanuel Duteil, édité par
La Française des jeux va entrer en bourse le 21 novembre prochain. Si la privatisation d'entreprises publiques peut être un succès, comme Renault, d'autres exemples ont fait flop, comme EDF. 

C'est la première privatisation d'une entreprise publique depuis celle d'EDF en 2005. L'ouverture du capital de la Française des jeux débute jeudi, avec la vente d'actions FDJ jusqu'au 20 novembre prochain, veille de l'entrée en bourse. Par le passé, cette opération a pu se révéler gagnante, mais aussi très compliquée. Car les petits porteurs ont eu, ces dernières années, des fortunes diverses lors de l'entrée en bourse des entreprises publiques. 

La bonne affaire Renault, les flops France Télécom, Air France et EDF 

En 1994, la bonne affaire a été l'entrée en bourse de Renault. L'action a progressé de 65% en 25 ans, même s'il est vrai qu'il est rarissime de les garder aussi longtemps. 

Les autres grosses ouvertures de capital de mastodontes publics sont sur le long terme moins intéressantes. L'action de France Télécom, arrivée en bourse en 1997, est en nette baisse. Air France, qui a fait ses premiers pas sur les marchés deux ans plus tard, et Engie, en 2005, ont connu la même mésaventure. Mais le gros flop a été pour EDF. L'action s'était envolée les premiers jours, avant de s'effondrer pour perdre plus de 70% de sa valeur. 

Un risque peu élevé pour la FDJ, mais...

L'entrée en bourse en de la FDJ comporte moins de risques. Pour l'instant, elle garde le monopole sur la plupart des marchés comme les jeux de tirage ou de grattage, et reste une entreprise rentable. Mais ce qui est également certain, c'est que l'action FDJ n'est pas le genre de valeurs qui devraient s'envoler en bourse.