Entre janvier et février, le ticket de caisse des Français a légèrement baissé. 1:23
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Baptiste Morin
Chaque mois, Europe 1 en partenariat avec l'Institut IRI, revient sur l'inflation alimentaire, à travers son panier témoin, qui regroupe 12 produits du quotidien de grandes marques ou de marques distributeurs comme le riz, les œufs ou encore la lessive. Objectif, suivre la hausse des prix. Entre janvier et février, le ticket de caisse des Français a légèrement baissé.

L'inflation continue de se faire sentir. En un an, les prix de l'alimentaire ont gonflé de 14,5 %. Néanmoins, légère surprise, entre janvier et février, le ticket de caisse des Français est en baisse. Sur un mois, entre janvier et février, le prix de notre panier Europe 1 baisse de 50 centimes. Le prix du panier s'élève toujours au-dessus de 55 euros pour douze produits. Cette baisse s'explique surtout à travers deux produits, la lessive et les pâtes.

Une légère baisse

"En février, il y a eu des promotions plus attractives sur les lessives qu'en janvier. Cela permet aux consommateurs de payer le produit moins cher. Les pâtes, elles, augmentent énormément depuis plus d'un an. Néanmoins, le cours du blé est redescendu et donc le prix des pâtes n'augmente plus", explique Emilie Meyer, experte en produits de grande consommation pour l'Institut IRI.

De prochaines négociations commerciales

Le prix des pâtes n'augmente plus et baisse même de 7 % sur un mois. D'autres produits du panier affichent des prix en légère baisse. Ainsi, les prix des œufs, du beurre, du café et même du paquet de dix steaks haché surgelé de marque distributeurs, stagnent. Cette stagnation n'est pas encore synonyme d'une période plus longue de baisse. 

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé ce lundi le lancement d'un "trimestre anti-inflation", issu d'un accord avec les distributeurs qui se sont engagés à proposer les prix "les plus bas possibles" jusqu'en juin sur une sélection de produits. Le dispositif, financé grâce aux marges des distributeurs, leur coûtera "plusieurs centaines de millions d'euros" et le gouvernement compte en outre déployer dans les prochains mois un "chèque alimentaire" pour les ménages les plus modestes, a-t-il ajouté à l'issue d'une réunion à Paris avec la plupart des enseignes de la grande distribution.