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Barthélémy Philippe / Crédits photo : Quentin De Groeve / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
La menace d'une grève à la SNCF plane sur les vacances de Noël. Après les négociations salariales, la direction a proposé une augmentation moyenne des salaires de 4,6%, primes incluses pour les cheminots. L'intersyndicale doit dire ce mardi matin si elle est satisfaite de cette proposition mais on sait déjà que les syndicats sont divisés sur le sujet.

La menace d'un mouvement de grève à la SNCF plane sur les vacances de Noël. L'intersyndicale des cheminots se réunit ce lundi dans la matinée pour tirer le bilan des récentes négociations salariales pour 2024. La direction a proposé une augmentation moyenne des salaires de 4,6%, primes incluses, pour les cheminots. Mais les syndicats semblent divisés sur le sujet.

Le front syndical coupé en deux

Le front syndical est coupé en deux. D'un côté, SUD-Rail appelle à une "puissante mobilisation" sur les salaires tandis que la CGT, syndicat numéro un à la SNCF, veut rouvrir les négociations pour obtenir 6% d'augmentation des salaires fixes. Pour cette raison, la CGT laisse planer la menace d'un mouvement social en fin d'année, sans appeler explicitement à la grève. "On est très loin du compte. Donc, il y a la nécessité que la direction remette une nouvelle fois tout le monde autour de la table. Le sujet, c'est la question du rapport de force. Ce que la direction met en face des revendications, ça convient ou ça ne convient pas aux cheminots mais pour l’instant, il n'y a rien de décidé ou d'exclu", explique Romain Pitelet, secrétaire général adjoint de la CGT.

En face, l'UNSA et la CFDT, deuxième et quatrième syndicat à la SNCF, ont signé l'accord, ce qui devrait au moins assurer que s'il y a une grève, elle sera bien moins importante que l'hiver dernier lorsqu'un collectif de contrôleurs avait fortement perturbé le trafic durant les vacances de Noël.