Une candidate lors d'un entretien d'embauche 1:06
  • Copié
Margaux Fodéré, édité par Sylvain Allemand / Crédits photo : Thibaut Durand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Plus d'une offre d'emploi sur deux affiche désormais le salaire proposé. Les candidats n'attentent plus l'entretien d'embauche pour connaître la rémunération. Une nouvelle tendance pour attirer plus de candidats qui sera obligatoire dans trois ans.

"On a rajouté les détails de rémunération sur l'annonce et on a reçu des CV le jour même", témoigne à Europe 1 Richard Juteau, chef d'entreprise. Comme lui, de nombreux dirigeants affichent le salaire sur leurs offres d'emploi. Désormais, plus de la moitié des annonces ne cache plus le montant de la paie afin d'attirer des candidats pour qui les émoluments sont le facteur déterminant pour postuler. Une nouvelle méthode permettant aux postulants de ne plus attendre l'entretien pour apprendre la rémunération proposée.

Un changement d'approche payant pour Richard, qui était à la recherche de sept employés. Le patron estime tout de même que la transparence peut aussi se faire en interne. "Ne pas dire le salaire, c'était vraiment pour négocier lors de l'entretien. Si ça se passait bien avec un candidat, on était ouvert à la négociation", explique-t-il. 

Afficher la rémunération pour attirer des candidats  

Désormais, si préciser la rémunération n'est pas encore une obligation (ce sera le cas dans trois ans), reste qu'un candidat sur trois ne postule pas si elle n'y figure pas. "Avec la tension que l'on peut avoir sur le marché pour recruter certains profils. Ça fait partie des nouvelles attentes des candidats sur le marché", détaille Sacha Kleynjans, cofondateur de Ferway. Malgré cette apparente transparence, les salaires affichés ne sont pas forcément précis. Certaines entreprises mentionnent encore des fourchettes de rémunération.