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Michel-Édouard Leclerc : "On ne peut pas faire de l'écologie contre le pouvoir d'achat"

Thibaud Le Meneec . 1 min

Invité du Grand journal du soir sur Europe 1, lundi soir, Michel-Édouard Leclerc s'est exprimé sur les mesures issues de la Convention citoyenne sur le climat. Le PDG des centres commerciaux Leclerc estime qu'"il faut arrêter d'opposer le social et l'écologie" pour le redresser l'économie française et mener une véritable transition écologique.

C'est le début d'une traduction politique concrète pour la Convention citoyenne pour le climat : le gouvernement a annoncé lundi des premières mesures "réglementaires" inspirées des propositions formulées par les 150 Français tirés au sort. Un projet de loi sera présenté "fin septembre", a indiqué la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Et pour Michel-Édouard Leclerc, cette politique "ne peut pas faire de l'écologie contre le pouvoir d'achat", estime-t-il sur Europe 1, lundi soir.

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La décroissance, "au détriment de l'emploi"

Selon le PDG des centres commerciaux Leclerc, invité du Grand journal du soir, "il faut arrêter d'opposer le social et l'écologie" dans la mise en oeuvre du plan de relance décidé par le gouvernement après la crise du coronavirus : "Moi, je ne crois pas à la décroissance, qui se fera au détriment de l'emploi avec beaucoup d'impacts négatifs dans le revenu des foyers", plaide-t-il.

"Tout ce qui est meilleur, mieux pour la planète et la santé, il faut le rendre accessible", poursuit Michel-Édouard Leclerc au micro de Thierry Dagiral. "Je ne dis pas 'le prix le plus bas', je dis accessible. C'est le combat de Leclerc, mais ça doit aussi être porté par le politique."

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Contradiction sur les nouveaux magasins ?

Un moratoire avait été demandé par les membres de la Convention citoyenne sur les nouvelles zones commerciales en périphérie des villes, mesure qui touche directement les grands groupes comme Leclerc, Carrefour, Auchan ou Système U. Cette demande "a été reprise par le président et le Premier ministre", a indiqué Barbara Pompili, lundi matin.

"Que le politique détermine ce qu'il veut", balaie Michel-Édouard Leclerc. "On va aller là on nous dit d'aller mais, pour le moment, ils ne sont pas clairs. D'un côté, on nous dit 'plus en périphérie' mais en même temps vous voyez que les maires des grandes villes disent 'plus de circulation et de magasins dans les villes'", pointe le dirigeant, qui rappelle que "80% de la distribution en France se fait à travers les hypermarchés".

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