Les discothèques attendent un feu vert du gouvernement. 1:20
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Carole Ferry, édité par Guilhem Dedoyard , modifié à
Les discothèques n'ont toujours pas de date concrète pour la réouverture mais les annonces pourraient survenir prochainement. Les professionnels du secteur se préparent à cette éventualité mais doivent faire face à plusieurs difficultés, à commencer par le manque de personnel. 

Les discothèques espèrent voir le bout du tunnel. Une réouverture le 2 juillet est évoquée mais rien n'est encore certain. Le ministre délégué aux PME, Alain Griset, avait indiqué qu'elles seraient fixées d'ici le 15 juin. On évoque maintenant le 21 juin. Cela laisserait assez peu de temps aux établissements concernés pour s'organiser. Aussi, en attendant le feu vert du gouvernement, certains patrons anticipent déjà. Mais après quinze mois de fermeture complète, c'est tout un système qui doit se remettre en route et le personnel n'est pas toujours au rendez-vous.

Difficultés de recrutement

Les discothèques sont les seuls établissements à n'avoir jamais rouvert depuis le premier confinement. La remise en route est d'autant plus difficile que les incertitudes sont nombreuses. Elles ne savent pas si elles pourront vraiment rouvrir ni avec quel protocole. Selon les professionnels du secteur, les pistes pour le moment c'est une jauge à 65 %, des tests antigéniques à l'entrée, et les consommations assis, uniquement à 6 maximum.

Mais rien n'est encore tranché et ça ne facilite pas le recrutement du personnel qui fait déjà défaut selon Christian Jouny du Syndicat national des discothèques. "Nous ne pouvons pas dimensionner correctement. J'ai commencé l'exercice et j'ai constaté que sur une vingtaine d'appels, 18 personnes s'étaient orientées vers d'autres secteurs d'activité et je peux le comprendre. Ils n'avaient pas non plus l'obligation d'attendre qu'on puisse leur donner un feu vert et c'est vrai que nous sommes tous dans la difficulté."  

Le secteur recrute donc des saisonniers. Il y a besoin de serveurs, d'hôtesses d'accueil, d'agents de sécurité et même de chauffeurs de bus là où des transports ont été mis en place pour ramener les fêtards chez eux.