L'État investit 200 millions d'euros pour le métro à Toulouse, annonce Castex

L'État va contribuer à hauteur de 200 millions d'euros pour le métro toulousain.
L'État va contribuer à hauteur de 200 millions d'euros pour le métro toulousain. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP
En déplacement en Occitanie, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que l'État allait contribuer à hauteur de 200 millions d'euros pour le métro toulousain. La construction de la 3e ligne de métro de la ville doit débuter en 2022. Son coût est estimé à 2,7 milliards d'euros. 

Jean Castex a annoncé samedi que l'État allait contribuer à hauteur de 200 millions d'euros pour le métro toulousain, lors d'un déplacement en Occitanie, raccourci en raison de l'attaque mortelle contre une policière à Rambouillet la veille.

Le projet de 3e ligne de métro a été qualifié d'"original et intelligent" par Jean Castex, "heureux que l'État participe au financement" à hauteur de 200 millions d'euros, un chiffre évoqué précédemment par la Gazette des communes et la presse locale d'Occitanie.

La construction doit commencer en 2022

La construction de la 3e ligne de métro de Toulouse doit débuter en 2022 mais sa mise en service est retardée de 2025 à 2028 en raison de la crise, avait annoncé fin décembre le maire (LR) de Toulouse Jean-Luc Moudenc.

La ligne C, dont le coût est "estimé à 2,7 milliards d'euros" doit notamment desservir les usines Airbus, et l'ouest de l'agglomération toulousaine. De 27 km, elle est aussi longue que les deux premières lignes réunies et doit retirer, selon la mairie, 90.000 voitures dans l'agglomération.

"Nous nous déployons sur tous les terrains"

Jean Castex a également évoqué une "enveloppe de un milliard d'euros", dont 20% sera donc fléchée vers le métro toulousain. "Nous réinvestissons dans le train avec l'hydrogéné mais aussi dans le fret ferroviaire. Nous rouvrons des trains de nuit. Nous nous déployons sur tous les terrains", a aussi précisé Jean Castex. 

"Il nous faut consolider l'interurbain. Nous les avons laissés se dégrader. Le recours à là grande vitesse est un facteur de désenclavement. Ici à Toulouse, c'est un chantier qui nous fédère", a-t-il encore déclaré.