Droits de douane : Barbie, victime collatérale
La célèbre poupée Barbie est-elle une victime collatérale de Donald Trump ? Les ventes des poupées ont chuté de 25% sur un an. Le géant du jouet Mattel, propriétaire de la marque, a annoncé des résultats décevants. L'effet du film, sorti il y a deux ans, s'est estompé et les droits de douane décidés par Donald Trump pèsent.
Dans la foulée de la sortie du film Barbie au cinéma, en 2023, les ventes de la célèbre poupée avaient progressé de 16%. Mais l'effet avait été de courte durée les années suivantes, les ventes de la poupée créée en 1959 avaient à nouveau baissé.
La guerre commerciale de Donald Trump n'arrange rien
Le long-métrage à 100 millions de dollars de budget et sa campagne promotionnelle, plus chère encore, à 150 millions de dollars, n'ont pas suffi à enrayer une tendance de fond : la désaffection des poupées par les petites filles, Barbie comme les autres.
Le groupe Mattel, propriétaire de la marque, en souffre et Donald Trump n'arrange rien avec sa guerre commerciale. Car les poupées Barbie sont fabriquées en Chine, en Indonésie, en Malaisie ou encore aux Philippines. Des pays où les droits de douane pour l'export vers les États-Unis oscillent entre 20 et 30%.