Publicité
Publicité

Les petits épargnants complètement déboussolés par les montagnes russes des marchés financiers

Jean-Luc Boujon - Mis à jour le . 1 min

Les marchés financiers, secoués par les annonces de Donald Trump sur les droits de douane, plongent les Bourses dans une instabilité totale. Les petits épargnants, désemparés, oscillent entre vendre, acheter ou attendre. Europe 1 est allée en rencontre des Français pour en savoir plus.

Les marchés financiers vivent des secousses particulièrement violentes depuis plusieurs jours, secoués par les annonces contradictoires de Donald Trump sur les droits de douane. Les Bourses mondiales, tantôt euphoriques, tantôt catastrophées, alternent les chutes vertigineuses et les rebonds imprévisibles. Une instabilité qui désoriente les petits épargnants, souvent mal préparés à de telles variations.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

À Lyon, André n’a pas attendu que la situation empire pour réagir.  "J’ai eu peur de perdre plus que ce que j’ai déjà perdu. Alors, j'ai vendu une grande partie de mes titres, pour environ 12.000 euros. Je pense qu’on se dirige vers une nouvelle baisse encore plus forte, donc je me suis remis en liquidités", a déclaré le Lyonnais au micro d'Europe 1. 

Alain, lui, a fait un choix radicalement opposé en ne faisant rien. "Je ne bouge pas. J’attends que ça se stabilise un peu. Je n'ai pas envie de vendre à perte. Et tant que ce n'est pas vendu, ce n'est pas perdu", a-t-il déclaré. Une philosophie de patience qui séduit certains, mais demande du sang-froid.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"On n'a pas besoin de vendre dans un moment où ce n'est pas opportun"

Cette approche est justement celle que recommande Jérôme, gestionnaire de fortunes à Lyon. "On n'a pas besoin de vendre dans un moment où ce n'est pas opportun et où on subit un phénomène de dévalorisation. Donc, on ne bouge pas. Tout comme un bien immobilier, on n'est pas là à vendre sa maison quand ça va mal et puis la racheter le lendemain", a rapporté le gestionnaire de fortunes au micro d'Europe 1.

Certains, plus jeunes, voient dans cette crise une opportunité. Arthur, 21 ans, a décidé de se tourner vers les cryptomonnaies. "Elles ont beaucoup baissé ces derniers temps. Une crypto qui valait 2.000 euros est aujourd’hui autour de 1.000, voire moins. Je me dis que c’est peut-être le moment d’investir", a analysé Arthur.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Quel que soit le profil, le conseil général reste le même : ne pas surréagir à la période actuelle. Car la Bourse, reste, comme l'immobilier, un placement de long terme.