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Le poids des impôts sur les salaires : la France, bonnet d’âne de l’OCDE pour les cotisations patronales

Barthélémy Philippe - Mis à jour le . 1 min

Derrière la Belgique et l'Allemagne, la France figure toujours dans le Top 3 mondial de la fiscalité du travail. Selon l'étude annuelle de l'OCDE, la part des charges qui pèsent sur les salaires, l'impôt sur le revenu et les cotisations sociales salariales et patronales ont augmenté de 0,4%.

La France toujours dans le Top 3 mondial de la fiscalité du travail. La part des charges qui pèsent sur les salaires, l'impôt sur le revenu et les cotisations sociales salariales et patronales ont augmenté de 0,4%, selon l'OCDE. Pour un célibataire sans enfant au salaire moyen, 2.700 euros net, la fiscalité pèse 47% de la somme versée par l'employeur. 

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"Ça revient à dire que la moitié du coût du travail total qui est payé par l'employeur est prélevé sous ses différentes formes d'impôts sur le revenu, de cotisations sociales employeur et de cotisations salariales", explique Alexandre Georgieff, économiste à l'OCDE. 

"La France est la championne en termes de cotisations patronales"

Toujours dans le cas d'un salarié célibataire au salaire moyen, l'employeur verse près de 5.400 euros, quasiment deux fois le salaire net. Si l'on se penche sur le poids global des charges sur le coût de la main d'œuvre, la France est à égalité avec l'Autriche et l'Italie. Elle est seulement devancée par la Belgique et l'Allemagne. 

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Mais l'Hexagone est le champion des cotisations sociales patronales, qui pèsent 27% du coût total de la main d'œuvre, contre 21% en Autriche et en Belgique, et 17% en Allemagne. Un niveau record qui s'explique par la structure de financement de la protection sociale. 

"La France est la championne en termes de cotisations patronales. L'Allemagne se situe avec des nivaux de cotisations patronales plus faibles, mais cela va être compensé par les cotisations salariales. Cela étant dit, les cotisations patronales sont élevées en France parce que c'est aussi lié à la structure de la Sécurité sociale : système de retraite, assurance maladie, assurance chômage."

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La France consacre un tiers de son PIB à la dépense sociale, ce qui explique sans doute le niveau élevé des cotisations.