La taxe sur les billets d'avion pour financer le CDG Express repoussée à 2024

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avec AFP , modifié à
Cette taxe devait permettre de financer la future liaison ferroviaire entre reliant Paris à l'aéroport Charles-de-Gaulle. 

La taxe sur les passagers aériens pour participer au financement de la future liaison ferroviaire CDG Express ne sera perçue qu'à compter de sa mise en service en 2024. Le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies l'a annoncé lundi au Sénat. Cette liaison doit relier l'aéroport Charles-de-Gaulle au centre de Paris en vingt minutes. 

Une taxe contestée par les compagnies aériennes. Une entrée en vigueur de cette taxe, appliquée aux seuls passagers de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle hors correspondances, dès 2017 et jusqu'à la mise en service de CDG Express avait été envisagée auparavant, provoquant une levée de boucliers des compagnies aériennes. "Le gouvernement fera connaître dans les prochains jours le mode de financement alternatif qui viendra se substituer à la taxe initialement prévue pour la période entre 2017 et 2023", a expliqué Alain Vidalies. 

Un chantier d'1,69 milliard d'euros. Le coût global du projet (32 kilomètres de long, dont 8 de voies nouvelles), dont le chantier a été confié à SNCF Réseau et Aéroports de Paris, est estimé à 1,69 milliard d'euros. La commission chargée de l'enquête publique sur cette liaison, qui a émis fin octobre un avis favorable sur le projet, mais en exprimant deux réserves à l'égard du financement et au sujet de l'impact du nouveau train sur le fonctionnement des lignes existantes.