La Bourse de Paris salue (+0,21%) les bonnes publications de sociétés

La Bourse de Paris enregistre sa troisième séance consécutive de hausse.
La Bourse de Paris enregistre sa troisième séance consécutive de hausse. © CHRIS J RATCLIFFE / AFP
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avec AFP , modifié à
Des publications d'entreprises bien orientées ont permis à la Bourse de Paris de terminer en légère hausse, jeudi.

La Bourse de Paris a fini de nouveau en hausse jeudi (+0,21%), le marché conservant son entrain des dernières séances à la faveur de publications d'entreprises bien orientées. L'indice CAC 40 a gagné 11,47 points à 5.391,64 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,3 milliards d'euros. La veille, il avait fini sur une progression de 0,50%.

"Troisième séance consécutive de hausse". La cote parisienne a ouvert en petite hausse et poursuivi sur sa lancée, malgré un léger accès de faiblesse après l'ouverture dans le rouge de Wall Street. Nous assistons à "une troisième séance consécutive de hausse sur le marché après les deux séances atones de vendredi dernier et de lundi", a souligné Marco Bruzzo, directeur général délégué de Mirabaud Asset Management. Selon lui, le marché a été tiré par deux principaux éléments, le premier étant "la poursuite des très bonnes publications de résultats des entreprises à forte capitalisation", à l'image de Schneider Electric ou encore Publicis.

Hausse des cours du pétrole. "Ce sont les secteurs cycliques qui progressent", à savoir les valeurs les plus sensibles à la conjoncture et qui profitent du regain d'appétit pour le risque des investisseurs, a complété Marco Bruzzo. Par ailleurs, second élément de soutien, "il y a un mouvement de forte appréciation des taux d'emprunt aujourd'hui, ce qui redonne un peu de couleurs au secteur bancaire", a-t-il ajouté. Outre les publications d'entreprises, les investisseurs surveillaient également les cours du pétrole, dont la hausse a soutenu tout le secteur mercredi. Enfin, "la Fed a publié un bon indicateur, ressorti au-dessus des attentes, ce qui continue à montrer qu'il n'y a pas de ralentissement aux Etats-Unis", a jugé Marco Bruzzo.