Inondations dans le Pas-de-Calais : les commerçants attendent la venue de Bruno Le Maire

Pas-de-Calais - Commerçants
Le ministre de l’Économie se déplacera dans le Pas-de-Calais ce lundi après-midi, une visite très attendue par les patrons (illustration). © SAMEER AL-DOUMY / AFP
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Maximilien Carlier, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : SAMEER AL-DOUMY / AFP
Depuis maintenant quatre semaines, le Pas-de-Calais est touché par d'importantes inondations. Ce lundi après-midi, le ministre de l'Economie se rendra dans la Pas-de-Calais pour rencontrer les sinistrés. Bruno Le Maire ira à Saint-Omer et à Arques où les chefs d'entreprises sont dans l'attente.

Bruno Le Maire au chevet des commerçants sinistrés après les inondations. Le ministre de l’Économie se déplacera dans le Pas-de-Calais ce lundi après-midi, une visite très attendue par les patrons. Il ira à Saint-Omer et à Arques où les chefs d'entreprises sont dans l’attente. 

"Il faut ouvrir le plus vite possible"

En face de l'hôtel de ville, la place est déserte. Dans les rues se trouvent juste des bennes remplies de déchets, très peu de riverains et des boutiques fermées, dont celle d'Olivier. Ce patron est en colère envers son assureur qui ne va pas assez vite selon lui. "Qu'il débloque de l'argent pour qu'on puisse racheter, d'une part, de la marchandise au niveau du commerce, dans un deuxième temps, les électroménagers, remettre les chauffages en route et pour finir, il faut ouvrir le plus vite possible pour remettre l'économie en route", espère Olivier au micro d'Europe 1. La perte est estimée entre 100.000 et 150.000 euros suite aux inondations, estime ce gérant.

À quelques mètres de là, dans une brasserie, Théo est en train de pomper et nettoyer la cave. "Là, on est fermé depuis plus d'une semaine. On ne sait pas quand on va rouvrir comme il y a les assurances qui doivent passer et le temps de tout nettoyer. Là, il y a 13 salariés en chômage partiel. Normalement, on doit faire entre 200 et 250 couverts par jours et là 0", déplore-t-il. Et autour de cette place, les cinq restaurants sont fermés. Habituellement, c'est rempli, on n'arrive pas à se garer, confie une habitante qui craint de voir son centre-ville disparaître.