Infrastructures : Elisabeth Borne évoque une "vignette" payée par les transporteurs routiers

Elisabeth Borne assure néanmoins que le retour à une écotaxe n'est pas envisagé (image d'archives).
Elisabeth Borne assure néanmoins que le retour à une écotaxe n'est pas envisagé (image d'archives). © Eric FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
Après l'abandon de l'écotaxe, la ministre des Transports a annoncé lundi que le gouvernement travaillait à une "vignette temporelle" pour financer les infrastructures routières.

Le gouvernement travaille à une "vignette" pour que les transporteurs routiers contribuent au financement des infrastructures, a déclaré lundi la ministre des Transports Elisabeth Borne.

Une "vignette temporelle". Cette contribution, évoquée depuis l'été 2017 par le gouvernement, devrait être abordée dans la loi "orientation mobilité". Le texte doit être présenté "dans les prochaines semaines" en Conseil des ministres, a précisé la ministre lors d'une rencontre à Paris avec des journalistes de la future Association des journalistes des transports et des mobilités. "On est plutôt sur une vignette temporelle", au jour, semaine, mois ou année, a précisé la ministre.

Pas de retour à une écotaxe. En avril, deux fédérations d'entreprises de transports, la FNTR et TLF, avaient rappelé leur "refus strict de toute contribution supplémentaire, quelle que soit la forme de la taxation". Elisabeth Borne a répété lundi ne pas vouloir remettre en place une écotaxe. Mesure phare du Grenelle de l'Environnement en 2007, l'écotaxe sur les poids lourds devait financer la construction et l'entretien des infrastructures de transport. Jamais appliquée, elle avait été suspendue en octobre 2013 après la fronde menée par les "bonnets rouges" bretons, puis enterrée par la ministre de l'Environnement de l'époque, Ségolène Royal.