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Aurélien Fleurot, édité par Solène Leroux
L'effet des réductions de 15 à 18 centimes par litre se fait moins sentir depuis quelques jours. Ce dispositif de réduction n'est d'ailleurs pas éternel puisqu'il s'arrête fin juillet. Le gouvernement réfléchit d'ores et déjà à le remplacer par des mesures ciblées. Pour aider ceux qui ont nécessairement besoin de leur voiture, plusieurs options sont sur la table.
DÉCRYPTAGE

Vous l'avez certainement remarqué, si vous êtes automobiliste : les prix des carburants sont à nouveau orientés à la hausse. Pour le gazole, comptez 1,88€ le litre en moyenne. L'effet des réductions de 15 à 18 centimes par litre se fait moins sentir depuis quelques jours. Ce dispositif de réduction n'est d'ailleurs pas éternel puisqu'il s'arrête fin juillet. Le gouvernement réfléchit d'ores et déjà à le remplacer par des mesures ciblées. En direction d'abord des professionnels de santé, avec une aide financière exceptionnelle de 15 centimes par litre annoncée par l'Assurance maladie. Une aide plus spécifiquement pour les soignants libéraux, ceux qui ont le plus besoin de se déplacer.

Elle s'ajoute à la remise à la pompe en vigueur depuis le 1er avril. Le dispositif est déjà effectif et prend la forme d'une revalorisation des indemnités kilométriques qui sont accordées à ceux qui se déplacent au domicile des patients. Cette compensation était demandée depuis l'automne dernier, elle est donc saluée par la profession. Même si l'inquiétude demeure, puisqu'elle ne sera effective seulement, elle aussi, jusqu'au 31 juillet.

Mieux cibler les besoins des ménages

Le gouvernement veut également aider les gros rouleurs, les automobilistes qui conduisent une centaine de kilomètres par jour. Ce sera aussi pour l'après 31 juillet. Un dispositif qui va remplacer les 15 à 18 centimes de baisse à la pompe et viendra aider ceux qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur voiture pour aller travailler.

Après la mesure d'urgence, Bercy travaille donc désormais à mieux cibler les ménages selon leur niveau de revenus, leur véhicule, le nombre de kilomètres roulés, etc. Cette logique peut encore évoluer selon la composition du prochain gouvernement, mais ce qui est certain, c'est que les aides ne vont pas s'arrêter d'un coup au cœur de l'été.