Google va augmenter ses effectifs en France l'an prochain

Google compte actuellement 700 salariés en France.
Google compte actuellement 700 salariés en France. © Capture d'écran
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avec agences
La filiale française de Google va recruter 300 personnes l'année prochaine, portant ses effectifs à 1.000 salariés, et compte également doubler la superficie de ses bureaux français.

Google va porter ses effectifs en France à 1.000 personnes l'année prochaine contre 700 actuellement, déclare mardi Sébastien Missoffe, le directeur général de Google France, dans une interview au quotidien Les Échos. Le géant de l'Internet compte également doubler la superficie de ses bureaux dans l'Hexagone pour passer de 10.000 à 20.000 mètres carrés, ajoute le dirigeant. "D'ici l'année prochaine, nous allons passer de 700 à 1.000 personnes, des ingénieurs essentiellement", indique ainsi Sébastien Missoffe.

Développer le numérique en France. Il entend ainsi saisir l'"opportunité" de croissance que représente pour Google le marché français. "La France est encore en retard dans le numérique. Nous ne pointons qu'au 17e rang dans les classements qui font référence en matière de digitalisation des pays. 80 % des Français consomment via Internet, mais seulement 16 % des entreprises se sont lancées dans l'e-commerce. Il va falloir rattraper ce retard et cela représente une opportunité pour Google", explique ainsi le dirigeant du groupe dans l'Hexagone.

Différend fiscal avec l'État. Alors que la Commission européenne a annoncé fin septembre qu'elle proposerait dès 2018 de nouvelles règles pour mieux taxer les géants du numérique opérant sur le sol européen, le patron de Google France reste évasif sur la stratégie fiscale du groupe américain. "Aujourd'hui, Google paye des impôts, nous sommes soumis à un taux moyen global de 20%. Le débat n'est pas 'Est-ce que nous payons ?' mais 'Où payons-nous ?'", déclare Sébastien Missoffe. Alors que Google n'a toujours pas réglé son différend avec l'État français, le gouvernement a ouvert la porte à une transaction avec Google après l'annulation par le tribunal de son redressement fiscal de 1,15 milliard d'euros.