Fleurivore propose des bouquets comestibles. 6:37
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Antoine Terrel , modifié à
Invitée jeudi de "La France bouge", la start-up Fleurivore propose à ses clients des bouquets de fleurs comestibles, que l'on peut manger au lieu de jeter. Vendus pour un minimum de 35 euros, ces bouquets sont accompagnés de fiches explicatives qui donnent le nom de chaque espèce.
INTERVIEW

Et si manger ses fleurs devenait une solution contre le gaspillage ? Depuis un an et demi, la start-up Fleurivore propose de livrer à ses clients des bouquets de fleurs comestibles. Un concept jusqu'ici plutôt cantonné aux cuisines des grands chefs. Invitée jeudi de La France bouge, sur Europe 1, Blanche Piat, une des deux co-fondatrices, est venue présenter cette initiative dans "La Solution" d'Elisabeth Assayag.

Toutes les deux venues du monde de la publicité, Amandine et Blanche se sont lancées dans cette aventure car elles avaient "une sensibilité au végétal", explique Blanche Piat. "On voulait un produit séduisant, qui appâte." Giroflées au goût de roquette, Tulbaghia aux saveurs d'ail, les fleurs de leurs bouquets peuvent donc se manger, au lieu d'être jetées une fois fanées, ou bien "être picorées au besoin d'une recette", détaille Blanche, qui résume : "On pioche ou on picore." 

Fleurivore promeut le "made in France" 

Pour composer ces bouquets faits de fleurs bios, non traitées, et issues de circuits courts, les fondatrices de Fleurivore travaillent en relation avec deux types de producteurs : "Des producteurs qui sont dans la fleur ornementale, à qui on a demandé de planter des fleurs comestibles, et d'autres qui sont spécialisés dans la fleur comestible." Et pour ces entrepreneuses, la promotion du "made in France" est devenu un cheval de bataille. "Au début du projet, on était persuadé qu'on allait tomber sur plein de producteurs qui étaient tous en bio", explique Blanche Piat. Mais en réalité, ajoute-t-elle, "85% des fleurs proviennent de la Colombie, du Kenya, de la Chine". C'est pourquoi, "on a fait un combat d'avoir de la fleur française toute l'année". 

Vendus pour un minimum de 35 euros, ces bouquets sont accompagnés de fiches explicatives qui donnent le nom de chaque espèce. "Cela permet au grand public de pouvoir faire ses premiers pas", assure Blanche Piat. Et un an et demi après son lancement, Fleurivore, qui collabore surtout avec des entreprises, mais aussi des chefs et des barmans, cherche désormais à développer son offre à destination des particuliers.