Elle quitte la fac et crée avec son compagnon "DragoDino", un jeu-vidéo prometteur et "Made in France"

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G.S. , modifié à
Maureen Caudron et son compagnon ont passé un an et demi sur DragoDino, un jeu prometteur qu'ils ont crée à deux. 
INTERVIEW

Maureen Caudron a 29 ans et joue aux jeux vidéos depuis sa petite enfance. Et depuis le jour où son père lui a offert "Batman returns" sur sa première Super Nes, en 1992, bien de l'eau a coulé sous les ponts. Aujourd'hui, les jeux vidéos, c'est elle qui les faits.

Maureen Caudron a passé un "Bach S option technologie". Elle passe ensuite par la fac de Droit mais elle arrête rapidement ses études, davantage préoccupée à dessiner sur ses feuilles qu'à y retranscrire des textes de loi. Elle commence d'abord comme graphiste pour des petits jeux. Puis elle rencontre son compagnon, développeur, et ils décident de créer leur propre studio : TealRockStudio. Depuis un an et demi ils travaillent, juste tous les deux, à la finalisation d'un potentiel futur Best-seller : "Drago Dino". Présenté en version bêta à la Paris Games Week, ce jeu 100% Made in France reçoit bon accueil partout où il passe. Il devrait arriver sur les ordinateurs au premier trimestre 2017. 

>> Regardez le trailer de la version Bêta du jeu :

>> Comment ce jeu a-t-il été conçu ? Maureen Caudron était dimanche l'invitée d'Ecosystème. 

En quoi consiste ce jeu ? 

"C'est un jeu de plateforme, un peu comme un Mario. Les niveaux ne sont jamais les mêmes. Si vous mourrez et que vous recommencez, ce n'est jamais la même chose. On le voulait abordable et conviviable mais en même temps on voulait un jeu pour les gamers. Donc il devient rapidement difficile".

Comment vous est venus l'idée de créer un jeu vidéo ? 

"C'est surtout via ma rencontre avec mon compagnon. Créer un studio de jeu vidéo, c'était son rêve. Le mien était de créer des univers. Et le jeu-vidéo est un magnifique support. On peut écrire des histoires et faire les visuels en même temps. Et puis je suis une amoureuse des dinosaures ! Mais on trouvait ça un peu primaire, alors on l'a mélangé avec un dragon, personnage très intelligeant, ancien, mystique. Et un peu cupide aussi ! C'est pour ça que notre personnage ramasse des petits objets".

Comment le jeu est-il accueilli ? 

"Il a toujours reçu un super accueil. On l'a déjà présenté à deux festivals. Ce n'était qu'un brouillon et déjà, il attirait autant des filles que des garçons, des parents que des enfants". 

N’est-ce pas difficile de créer un jeu vidéo à deux ? 

"C'est assez difficile. On doit être multi-casquettes : faire du marketing, appréhender de nouvelles technologies, apprendre à utiliser des logiciels. C'est un peu une formation accélérée. Il faut savoir que pour un jeu comme celui-là, il faut habituellement investir des centaines de milliers d'euros. Nous, on était salarié et on faisait ça sur notre temps libre".

Quelle est la suite pour vous désormais ?

"Nous avons beaucoup de jeux en préparation. L'idée est que notre studio grossisse et que l'on puisse faire tous les jeux que l'on veut ! On voudrait également développer encore "Drago Dino". Pour l'instant, il n'y a qu'un monde, celui de la forêt. Dès que l'on aura une équipe, on fera les six autres mondes que l'on a prévu".