Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances 1:07
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Olivier Samain, édité par Maxime Dewilder , modifié à
Avec la pandémie de coronavirus et les conséquences économiques et financières qui en découlent, le ministère du Travail s'organise pour venir en aide aux entreprises et aux salariés. Mais la demande est si forte que des problèmes techniques apparaissent.

Le monde économique tangue depuis une quinzaine de jours. Emmanuel Macron a promis qu’il ne laisserait aucune entreprise faire faillite et Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances, lui a emboîté le pas avec une mesure forte. Ce dernier a promis 45 milliards d'euros d'aides aux entreprises et aux salariés pour faire face à l'épidémie de coronavirus.

Avec cette crise sanitaire liée à la propogation du coronavirus et tous les problèmes économiques qui en découlent, les services du ministère du Travail sont toutefois engorgés. À tel point que lundi le serveur sur lequel la demande de mise en chômage partiel doit être faite a périclité. Mardi, après une journée de blocage total, le serveur était de nouveau disponible après que l'équipe technique a effectué les travaux nécessaires.

"À situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle"

L'afflux des demandes de chômage partiel déposées grimpe en flèche sur le site et sur le territoire, les antennes départementales du ministère du Travail sont prises d'assaut. Les employeurs viennent pour expliquer leur situation et veulent connaître la marche à suivre.

"À situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle", répond le ministère, qui n’était toutefois pas en mesure, mardi, de donner le chiffre du nombre d’entreprises qui ont déposé une demande et le nombre de salariés couverts. Ils devraient se compter en millions et le coût du dispositif est estimé à 8,5 milliards d’euros pour les deux mois qui viennent. 8,5 milliards sur les 45 milliards annoncés mardi par Bruno Le Maire.