Airbus espère la fin d'un litige "ridicule" avec Boeing

Airbus, dans un communiqué, déclare que les dommages qu'il a subis ne feront qu'augmenter si le litige se poursuit, dans le cas probable d'un appel des États-Unis.
Airbus, dans un communiqué, déclare que les dommages qu'il a subis ne feront qu'augmenter si le litige se poursuit, dans le cas probable d'un appel des États-Unis. © RÉMY GABALDA / AFP
  • Copié
avec Reuters , modifié à
Airbus, dans un communiqué, déclare que les dommages qu'il a subis ne feront qu'augmenter si le litige se poursuit, dans le cas probable d'un appel des États-Unis.

Airbus a exprimé vendredi le souhait d'en finir avec le litige qui oppose les États-Unis et l'Union européenne dans le dossier des subventions illégales accordées à Boeing. L'Organisation mondiale du commerce (OMC), après une plainte déposée par l'Union européenne, a publié vendredi une décision dans laquelle elle conclut que Washington n'a pas tenu sa promesse de mettre fin aux subventions accordées à Boeing mais que cela a eu un impact négatif limité sur les intérêts commerciaux européens.

"Le jour où cette querelle ridicule pourra être remisée". Airbus, dans un communiqué, déclare que les dommages qu'il a subis ne feront qu'augmenter si le litige se poursuit, dans le cas probable d'un appel des États-Unis. "Il semble clair que Boeing fait tout ce qu'il peut pour maintenir le statu quo dont il a illégalement profité toutes ces années", déclare Fabrice Brégier, directeur général adjoint d'Airbus, cité dans le communiqué. "Airbus attend avec impatience le jour où cette querelle ridicule pourra être remisée et où nous pourrons concentrer notre attention à investir dans l'innovation et à engager une saine concurrence."

Des pertes de contrats estimées jusqu'à 20 milliards de dollars. Airbus note que les subventions à Boeing lui ont fait perdre des centaines de contrats de vente pour une valeur estimée entre 15 et 20 milliards de dollars au total. Il ajoute qu'elles se sont traduites au total par plus de 100 milliards de dollars de manque à gagner pour Airbus.