Affaire Carlos Ghosn : de "nouveaux éléments" transmis à la justice française, assure Bruno Le Maire

Interrogé sur la nouvelle arrestation de Carlos Ghosn (photo) au Japon, Bruno Le Maire a assuré qu'il était "un justiciable comme les autres".
Interrogé sur la nouvelle arrestation de Carlos Ghosn (photo) au Japon, Bruno Le Maire a assuré qu'il était "un justiciable comme les autres". © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Sans en révéler le contenu, Bruno Le Maire, a assuré jeudi avoir transmis à la justice de "nouveaux" et "importants éléments" apparus dans l'enquête interne de Renault sur la gouvernance de son ancien PDG Carlos Ghosn.

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a assuré jeudi avoir transmis à la justice de "nouveaux" et "importants éléments" apparus dans l'enquête interne de Renault sur la gouvernance de son ancien PDG Carlos Ghosn, sans en révéler le contenu. "Il y a de nouveaux éléments qui sont apparus qui étaient suffisamment importants pour mériter d'être transmis à la justice", a affirmé le ministre sur RMC et BFMTV. "Je ne peux pas me prononcer sur ces éléments", a-t-il ajouté.

"Je vous dis juste que j'ai demandé la transparence totale. Nous le devons à nos compatriotes", a-t-il expliqué, rappelant avoir demandé dès novembre une enquête "très approfondie à la gouvernance (intérimaire) de Renault et sur le fonctionnement de Renault". Le ministre a assuré vouloir "faire toute la lumière sur la gouvernance passée de Renault".

Carlos Ghosn, "un justiciable comme les autres", estime Le Maire

Interrogé sur la nouvelle arrestation de Carlos Ghosn au Japon, Bruno Le Maire a assuré qu'il était "un justiciable comme les autres". "Il bénéficie de la protection consulaire, que nous lui garantissons et de la présomption d'innocence", a-t-il rappelé. Déjà sous le coup de trois inculpations au Japon pour déclarations inexactes de revenus sur les années 2010 à 2018, dans des documents remis par Nissan aux autorités financières, et pour abus de confiance, Carlos Ghosn est désormais sous la menace d'une quatrième mise en examen. L'ex-PDG avait été libéré le 6 mars, moyennant le paiement d'une caution d'un milliard de yens (8 millions d'euros).