ADP : accord pour 1.150 départs volontaires dont 700 non remplacés

ADP a été frappé de plein fouet par la crise du Covid-19.
ADP a été frappé de plein fouet par la crise du Covid-19. © ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP
La direction du groupe, très durement touché par la chute de l'activité entraînée par la crise sanitaire, "s'engage à ce qu'aucun départ contraint pour motif économique n'ait lieu jusqu'au 1er janvier 2022". 

Les organisations syndicales d'ADP ont signé à l'unanimité un accord de rupture conventionnelle collective fixant à 1.150 le nombre maximum de départs volontaires -dont 700 ne seront pas remplacés-, permettant d'éviter des départs contraints, a annoncé mercredi la direction du gestionnaire des aéroports parisiens. 

 

"La direction s'engage à ce qu'aucun départ contraint pour motif économique n'ait lieu jusqu'au 1er janvier 2022", a indiqué la direction, ajoutant que l'accord vise à "sauvegarder durablement l'entreprise". Gérant Paris-Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget et employant 6.250 salariés en France, le groupe a été très durement touché par la chute de l'activité due à la crise sanitaire.

"Donner une nouvelle chance au dialogue social"

Un ensemble de trois accords indissociables - rupture conventionnelle collective (RCC), accord de performance collective (APC) et activité partielle de longue durée (APLD)– avait été proposé à la négociation des organisations syndicales représentatives d'ADP SA le 31 août. La direction avait pris acte, le 5 novembre, de la non-signature par la majorité des organisations syndicales des accords proposés.

"Afin de donner une nouvelle chance au dialogue social, et d'éviter toute suppression d'emploi contrainte au sein d'ADP SA, la direction a souhaité proposer un nouveau projet d'accord de rupture conventionnelle collective", selon le communiqué précisant que cet accord avait recueilli "les signatures à l'unanimité des organisations syndicales représentatives" (CFE-CGC, CGT, Unsa).

ADP très touché par la crise sanitaire

La rupture conventionnelle collective (RCC) permet des départs volontaires négociés par les syndicats. "L'accord, qui doit désormais être validé par la direction, fixe à 1.150 le nombre maximum de départs volontaires dont 700 ne seront pas remplacés", précise le groupe.

Comme l'ensemble du secteur aérien, ADP a été frappé de plein fouet par la crise du Covid-19.  En octobre, le trafic des aéroports parisiens a atteint à peine un quart de celui de l'an dernier.