Sarkozy dit "oui" aux énergies renouvelables, mais pas "non" au nucléaire

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Dans son discours de clôture du Grenelle de l'environnement, Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi le lancement d'un plan de développement des énergies renouvelables. Dans le même temps, le chef de l'Etat a affirmé ne pas vouloir renoncé à l'énergie nucléaire. Le réseau Sortir du nucléaire a dénoncé "la duplicité du président de la République".

Développer les énergies renouvelables en France au-delà de l'objectif européen de 20% d'ici à 2020, c'est l'objectif affiché par le président de la République dans son discours de clôture du Grenelle de l'environnement. L'ambition de Nicolas Sarkozy est ainsi de faire de la France le leader des énergies renouvelables. Pour cela, le chef de l'Etat promet des moyens financiers. Mais dans le même temps, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne renonçait pas à l'énergie nucléaire.

Un programme de recherchedoté d'un milliard d'euros sur quatre ans "pour les énergies et les moteurs du futur, la biodiversité et la santé environnementale" va être lancé, a détaillé Nicolas Sarkozy. "Là où nous dépensons un euro pour la recherche nucléaire, nous dépenserons également un euro pour la recherche sur les technologies propres et sur la prévention des atteintes à l'environnement", a annoncé le chef de l'Etat.

Le nucléaire "n'est pas la solution unique au défi climatique", a souligné en revanche Nicolas Sarkozy. "Même si je ne veux pas créer de nouveaux sites, je sais que nous ne devons pas renoncer à cette énergie", a-t-il ajouté.

"Une annonce aussi ridicule que provocatrice" : le réseau Sortir du nucléaire a dénoncé fermement "la duplicité" de ce discours. Pour les associations anti-nucléaires, le gel du nombre de sites est "une plaisanterie, un subterfuge". Le réseau Sortir du nucléaire a appelé à une manifestation de protestation samedi.