Reprise du travail à Pimkie

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les salariés étaient en grève sur deux sites du Nord au sujet d'un plan social. Ils ont obtenu une indemnité de 20.000 euros.

Ils étaient en grève depuis le 19 décembre sur les sites logistiques de Wasquehal et Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, pour protester contre les modalités du plan social qui accompagne 190 suppressions d’emploi. Les salariés de l'enseigne de prêt-à-porter Pimkie (famille Mulliez) ont voté la reprise du travail mercredi au terme d'un accord avec la direction.

La CGT s’est ralliée "la mort dans l'âme" après un vote des salariés, réunis en assemblée générale à la mi-journée mercredi. L'intersyndicale CFDT-FO (majoritaire), ainsi que la CGC et la CFTC, avaient auparavant paraphé le texte proposé par la direction. Il prévoit une indemnité supra-légale de 20.000 euros et 1.000 euros par année d'ancienneté pour chaque salarié alors que la direction de l'entreprise avait proposé initialement une indemnité de 10.000 euros, plus 550 euros par année d'ancienneté.

Les grévistes réclamaient eux 35.000 euros par salarié licencié, et une prime de 2.400 euros chacun par année d'ancienneté, plus le paiement des jours de grève. Une demande "inacceptable" pour Eric Vandendriessche, patron de Pimkie.

Le plan social comportera également un congé de reclassement d'une durée de six à huit mois selon l'âge des salariés, 4.000 euros de budget de formation, et 10.000 euros d'aide pour tout projet de création d'entreprise.

La direction justifie les suppressions de postes par l'érosion de ses bénéfices sous l'effet d'une concurrence accrue. 138 postes doivent être supprimés dans deux entrepôts de l'enseigne de prêt-à-porter féminin et 52 au siège de l'enseigne, à Wasquehal et Neuville-en-Ferrain, à compter du 24 février.