PSA : la filiale espagnole, cible du fisc ?

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www.boursier.com , modifié à
En Espagne, le fisc réclamerait 175,6 millions d'euros au titre de l'impôt sur les sociétés en contrepartie de déductions fiscales erronées, d'après 'La Tribune.fr'.

Rien ne va plus pour PSA... Les services fiscaux espagnols réclameraient à la filiale madrilène du constructeur automobile français (PCAE), 175,6 millions d'euros au titre de l'impôt sur les sociétés, croit savoir 'La Tribune.fr'. Déductions fiscales erronées Le fisc espagnol reprocherait à la filiale de PSA d'avoir réalisé des "déductions fiscales erronées sur des provisions pour détérioration d'actif après l'achat de la filiale argentine du groupe français en 2001", poursuit 'La Tribune.fr'. Cette année là, PCAE a racheté la filiale argentine de PSA, dans le cadre d'une restructuration pour 338 millions d'euros. Or, en 2001, avec la crise économique traversée par l'argentine, la monnaie nationale - le Peso -s'est effondrée, obligeant la PCAE à provisionner la détérioration de la valeur de la filiale argentine. Vers un recours judiciaire? Pour PCAE, les provisions de la filiale argentine sont intégralement dues à cette dépréciation monétaire (453 millions d'euros en 2011) mais le fisc espagnol conteste ces provisions pour les exercices 2001 à 2005 qui ont donné droit à des déductions fiscales. La marque au lion ne l'entendrait pas de cette oreille et devrait présenter un recours judiciaire contre cette décision "qui s'appuie sur un jugement du Tribunal administratif datant de juin 2011", poursuit le site internet. Si la justice donne raison au fisc, c'est le groupe PSA qui devra régler la note, conclut 'La Tribune.fr'