La baisse se poursuit pour le chômage en France. Au premier trimestre 2011, il a légèrement chuté à 9,2% de la population active en métropole, a annoncé l’Insee. Ce chiffre, calculé selon les normes du Bureau international du travail, représente un recul de 0,1 point par rapport au chiffre révisé du quatrième trimestre 2010 et une baisse de 0,3 point par rapport au premier trimestre de l’an dernier.
En France métropolitaine, 2,618 millions de personnes en moyenne étaient au chômage au premier trimestre. Mais au total, 3,4 millions de personnes n'avaient pas d'emploi et souhaitaient néanmoins travailler, disponibles ou non pour cela dans les deux semaines et en recherche d'emploi ou non.
Hausse pour les jeunes, stable pour les seniors
Le chômage des 15-24 ans, grande préoccupation des pouvoirs publics et des partenaires sociaux, est remonté de 0,6 point par rapport au dernier trimestre de l'an dernier, passant de 22,2% à 22,8%. Toutefois, il reste en baisse en glissement annuel, de 0,2 point.
Le taux de chômage des seniors (50 ans et plus) est en revanche resté stable d'un trimestre sur l'autre, à 6,3%. Sur un an, il recule de 0,2 point.
Des chiffres "positifs" pour le gouvernement
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé a salué ces "chiffres positifs". Selon Xavier Bertrand, ils confirment les quatre mois de baisse consécutifs du nombre de demandeurs d'emploi enregistrés depuis le début de l'année". Le ministre a également salué "la progression du taux d'emploi des seniors" qui constitue selon lui "également un signe encourageant".
Le gouvernement tente de faire baisser le taux de chômage à 9%, voire même en dessous de cette barre d'ici à la fin de l'année. L’Elysée est conforté par les prévisions de croissance de l'OCDE, qui table sur 2,2% cette année et 2,1% en 2012. Avant la crise économique et financière de l'automne 2008, le taux de chômage était tombé au plus bas en 25 ans, à 7,1% en métropole. Au dernier trimestre 2009, il frôlait les 10%, DOM compris.
Le taux de chômage, au sens du Bureau international du travail, reflète le taux de personnes n'ayant pas du tout travaillé dans la semaine donnée, disponibles pour travailler dans les deux semaines et ayant entrepris des recherches actives d'emploi le mois précédent.