"La Dame de Fer" de l'Union Européenne, qui n'est autre que la Chancelière allemande Angela Merkel, a été sacrée - pour la deuxième année consécutive - femme la plus puissante du monde, par le magazine américain 'Forbes'. Angela Merkel, actrice majeure de la zone euro Le magazine ne tarit pas d'éloge sur cette femme "de poigne", actrice majeure de la zone euro, dont la crise financière menace toujours les marchés. "Alors que la Grèce, l'Espagne, l'Italie et le Portugal sont au bord du gouffre, elle a promis de faire tout ce qui était en son pouvoir pour préserver la zone euro", fait-il valoir. "Elle a également appelé les dirigeants internationaux à renégocier le traiter de Kyoto, qui vise à limiter les gaz à effets de serre", ajoute-t-il. Hillary Clinton et Dilma Rousseff complètent le podium La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton figure en deuxième position de ce classement. 'Forbes' loue ses qualités de diplomate : "Elle a géré la crise Wikileaks, exhorté le président syrien, Bachar Al-Assad à quitter le pouvoir ou encore mis en garde le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un". La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, complète le podium. Le magazine américain salue son programme baptisé "le Brésil sans misère", qui vise à faciliter l'accès aux soins et à l'éducation pour tous, mais également à soutenir l'innovation et les entreprises. Christine Lagarde pointe à la huitième position La directrice générale du Fonds monétaire international et ancienne ministre de l'Economie, est la première française du palmarès - et la seule - se classant en huitième position. 'Forbes' salue l'énergie avec laquelle Christine Lagarde gère la crise de la dette en Europe, depuis son arrivée à la tête de l'institution, il y a environ un an.