Fin du blocage des stations services en Guadeloupe et en Martinique

Pendant une semaine, la plupart des stations-service outre-mer étaient vides.
Pendant une semaine, la plupart des stations-service outre-mer étaient vides. © MaxPPP
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Damien Brunon avec AFP
Les stations étaient bloquées pour protester contre les marges jugées excessives des pétroliers dans les DOM.

Les porte-parole des gérants de stations-service de la Guadeloupe et de la Martinique ont annoncé mercredi la fin de leur mouvement de blocage après l'annonce que le gouvernement avait entériné les textes régulant les carburants dans les DOM.

Réunis à Pointe-à-Pitre avec les pétroliers, ces représentants ont trouvé "satisfaction" dans les arrêtés interministériels qui garantissent leur survie et le modèle économique avec des salariés pompistes.

Retour au travail. Le leader du mouvement, le Guadeloupéen Patrick Collé, porte-parole de l'Intersyndicale des gérants des département d'outre-mer (DOM) a indiqué à l'issue de cette réunion: "Nous avons demandé aux stations de reprendre le travail à partir de jeudi matin. Jeudi dans la journée, tout redeviendra normal".

Sans attendre la fin de la réunion, plusieurs des 108 stations-service de la Guadeloupe ont anticipé et rouvert leurs pompes, fermé depuis jeudi dernier.

De son côté , le représentant des gérants martiniquais Steeve Victoire, venu spécialement, a annoncé aussi la réouverture dans son département.

Les pétroliers accceptent. A la sortie de la réunion, le porte-parole des compagnies pétrolières, Florian Cousineau (Rubis) a seulement indiqué que "les arrêtés de méthode ont été signé, dont acte".

Une semaine de blocage. Dès fin janvier, les stations services étaient toutes fermées. Les préfets avaient commencé à organiser les réquisitions pour assurer les services prioritaires, comme les ambulances, les pompiers etc. En Guyane, des pompes avait ouvert le jeudi 30 au matin et les cuves avaient rapidement été vidées.

Essence trop chère. Le bras de fer portait principalement sur la volonté du gouvernement de limiter les marges jugées excessives des pétroliers dans les DOM (entre 15 et 22%) au nom de la "lutte contre la vie chère", feuille de route fixée par le président François Hollande. La filière carburant outre-mer estime à environ 5 centimes sa marge nette pour un litre de carburant d'environ 1,40 euro.

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