Désormais, le pass sanitaire est obligatoire pour les trajets dits "de longue distance" en transports en commun. 1:07
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Olivier Samain , modifié à
Depuis le 9 août, les voyageurs qui utilisent le train pour des trajets dits "de longue distance" sont tenus d'avoir un pass sanitaire. À l'occasion du chassé-croisé du 15 août, les contrôles en gare devraient être nombreux, et certains cheminots redoutent d'avoir maille à partir avec des anti-pass.

L’épreuve de vérité pour le pass sanitaire dans les transports en commun. Une importante affluence est prévue dans les gares et les trains à partir de vendredi soir jusqu’à dimanche. La SNCF attend quelque 930.000 voyageurs sur ces trois jours de chassé-croisé. Les contrôles du pass sanitaire sur les quais et dans les trains ont démarré lundi dernier et commencent à être bien rodés. Mais qu’en sera-t-il avec la foule des grands jours ? Les cheminots sont à la fois confiants et vigilants.

"Il s'agira d'un exercice grandeur nature, à grande échelle, avec un flux de voyageurs bien plus important. On est plutôt confiants puisque les clients se prêtent volontiers à l'exercice", explique auprès d’Europe 1 Frédéric Fournier, numéro trois de l’Unsa Ferroviaire.

Un risque de conflit avec les salariés chargés des contrôles

Alors qu’un nouvelle journée de mobilisation contre le pass sanitaire est prévue samedi 14 août dans plusieurs villes, ce syndicaliste redoute toutefois de voir les gares transformés en lieux de revendication. "Il y a un mouvement de contestation contre ce pass sanitaire et on est extrêmement vigilant à ce que les personnes qui participent à ce mouvement n’utilisent pas comme tribune le dispositif de contrôle, en rentrant en conflictualité avec les salariés de la SNCF", pointe Frédéric Fournier.