(2) "Le Cocooning", qu'est ce que ça veut dire au juste ?

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Le cocooning est la recherche d’un confort douillet chez-soi. On est bien entre soi, chez soi, et recentré sur soi ! En famille ou bien avec soi-même, mais au chaud ! L’essentiel étant de se séparer du reste du monde, le temps de se reposer et de se calmer, mais aussi le temps de ne penser qu’à soi et de s’offrir quelque détente et quelque plaisir.

Le cocooning est la recherche d’un confort douillet chez-soi. On est bien entre soi, chez soi, et recentré sur soi ! En famille ou bien avec soi-même, mais au chaud ! L’essentiel étant de se séparer du reste du monde, le temps de se reposer et de se calmer, mais aussi le temps de ne penser qu’à soi et de s’offrir quelque détente et quelque plaisir.

Le cocooning est la recherche d’un confort douillet chez-soi. On est bien entre soi, chez soi, et recentré sur soi ! En famille ou bien avec soi-même, mais au chaud ! L’essentiel étant de se séparer du reste du monde, le temps de se reposer et de se calmer, mais aussi le temps de ne penser qu’à soi et de s’offrir quelque détente et quelque plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

CE QUE TOUT LE MONDE SAIT.

 

 

Un doigt de narcissisme, un autre d’égocentrisme, une dose d’indulgence envers soi-même, une autre de paresse lentement savourée, et enfin une grande mesure d’évasion. Voilà les ingrédients du cocooning. Ils conduisent à choisir d’ignorer ce que la vie apporte de difficile, de conflictuel et de stressant mais aussi ce que la vie exige d’engagements, de prise de risques et de possibles compromissions.

 

 

 

 

Et ce qu’il faut aussi voir

 

Tout le monde annonce l’arrivée du cocooning mais personne ne peut vraiment prouver qu’il est un fait de société et encore moins qu’il est là pour durer.

 

Pourquoi cela ? Tout d’abord parce que le cocooning a été pratiquement décrété par l’univers du marketing sur la base d’observations générales telles celle de l’augmentation de l’intérêt populaire pour l’art de vivre, l’aménagement et le décor de la maison, le bricolage, la rénovation, la croissance de secteurs tels les systèmes de sécurité et les équipements de salles de bains ou de cuisine.

 

 

Et puis le cocooning traduit, en le simplifiant, notre besoin moderne d’intimité personnelle dans un lieu à soi, qui est la maison. Cette simplification pose problème.

 

 

 

 

La maison, c’est bien plus que le cocooning

 

Le cocooning considère le monde extérieur – le monde du travail, des relations familiales et communautaires, etc. – comme trop difficile ou même comme trop violent pour mériter qu’on s’y intéresse et surtout qu’on donne de soi pour le transformer.

 

 

S’il était un fait social – qui concernerait et affecterait alors la majorité – il conduirait tout droit au désengagement. L’individu prendrait le pas sur la société au point de créer de petits îlots – les chez-soi des uns et des autres – sans liens entre eux.

 

 

Voilà qui limiterait considérablement les solidarités familiales, les échanges amicaux, l’hospitalité, les rapports entre générations, etc., bref, le mouvement, le dynamisme et l’ouverture. Et qu’est-ce qu’une maison qui n’est pas ouverte, où on accueille chichement collègues, voisins, amis et famille ? On approche dangereusement du repli sur soi et en même temps de l’appauvrissement de la vie chez soi.

 

 

D’ailleurs, la maison elle-même n’est pas un lieu de repos. C’est un endroit où il est possible de se reposer – et de s’accorder des moments de cocooning - mais où il se passe bien trop de choses qui empêchent d’ignorer le reste du monde. C’est un espace social où la famille, qui forme une petite société et qui a sa vie collective, vit ses moments de tension. Le monde s’invite chez soi par le biais de nombre de préoccupations : le travail, l’école, la santé, etc. Et nous invitons le monde chez nous parce que nous avons besoin d’être avec les autres et d’être hospitaliers.

 

 

 

 

Alors, que penser du cocooning ?

 

Qu’il est tout à fait probable qu’on continuera d’annoncer son avènement ! Car le monde extérieur à la maison est toujours turbulent, il l’a été hier et il le sera demain puisque c’est un monde social et un monde vivant. Et que nous aurons toujours besoin de nous retirer chez nous un moment pour reprendre quelque force. Mais il y a loin de cela à dire que le cocooning est un « phénomène de société ».

 

 

 

http://www.perlaserfaty.net/

 

Voir aussi :

(1) "Approprier sa maison", qu'est-ce que ça veut dire au juste ?