Riad Sattouf a livré ses meilleurs souvenirs de cinéma à Mathieu Charrier. 3:52
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Mathieu Charrier, édité par Jonathan Grelier
L'auteur de bande dessinée et réalisateur Riad Sattouf, qui connaît un succès avec sa série autobiographique "L'Arabe du futur", a raconté les films importants de sa vie, samedi, au micro de Mathieu Charrier sur Europe 1. Le dessinateur s'est aussi confié sur ses expériences nocturnes devant des nanars.
INTERVIEW

Auteur de la série de bande dessinée autobiographique L'Arabe du futur, dont le cinquième tome est sorti récemment, Riad Sattouf s'est exprimé sur une autre facette de sa palette d'artiste, samedi sur Europe 1 : le cinéma. Au micro de Mathieu Charrier, celui qui est aussi réalisateur a cité les principaux films qui ont marqué sa vie, des plus anciens aux plus tristes, et raconté une anecdote sur son expérience de cinéma la plus folle. Son aventure cinématographique, le dessinateur l'a commencée avec l'épisode de Star WarsLe retour du Jedi. "Je l'ai vu à sa sortie, j'avais 4 ou 5 ans", se souvient-il.

"Un des rares films où Depardieu semble suivre des consignes"

"Grand amateur de la première trilogie", Riad Sattouf a ensuite peu à peu décroché de l'univers de science-fiction. Mais pour lui, Star Wars reste "quelque chose d'important quand j'étais enfant". En grandissant, Riad Sattouf devient "amoureux des films de David Lynch". Son meilleur souvenir en salle remonte à la sortie de Lost Highway, un "film sombre, mystérieux, adulte et en même temps adolescent".

Mais le film qu'il a vu le plus de fois demeure Sous le soleil de Satan du réalisateur français Maurice Pialat. "On sent dans ce film l'amour et l'admiration que Depardieu avait pour Pialat", commente-t-il. "C'est un des rares films où Depardieu semble suivre des consignes de mise en scène !" Et pour ce qui est des films qui l'ont fait le plus pleurer, Riad Sattouf en cite deux : Le tombeau des Lucioles d'Isao Takahata et A.I. de Steven Spielberg.

Des nuits blanches devant des nanars

Enfin, quand on lui parle de ses séances de cinéma les plus dingues, Riad Sattouf se rappelle des "nuits blanches à la Cinémathèque de Nanarland". "Pendant tout une nuit blanche, on diffuse des bandes-annonces et des films qui sont de terribles nanars", raconte-t-il. "C'est l'expérience comique la plus dingue que j'ai vécue de ma vie. Je m'endormais sur mon siège, de fatigue, vers 5 h du mat' !" Et quand venait le réveil, toujours devant l'écran : "On passe du sommeil le plus absolu à un éclat de rire immédiat, c'est une véritable expérience physique."