Shy'm : "Après 20 tatouages, j'ai arrêté de compter"

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A.D , modifié à
Avec une trentaine d'inscriptions sur le corps, la chanteuse a raconté sur Europe 1 son rapport aux tatouages. Elles considère les siens comme "son carnet intime".
INTERVIEW

Une colombe de Picasso à visage mi-oiseau mi-humain, des phrases, des mots ou des symboles sur diverses parties du corps. Shy'm a "une trentaine" de tatouages sur la peau. Invitée d'Il n'y a pas qu'une vie dans la vie, samedi, la chanteuse qui sort son sixième album, Héros, a raconté ce que ses différents encrages signifient pour elle et comment elle décide de les faire réaliser.

"Repère". Elle a "arrêté de compter après vingt" et estime avoir désormais une trentaine de tatouages. l'un des premiers a été une colombe inspirée d'un tableau qu'elle voyait chez elle enfant, un oiseau qui allait avec un poème de Victor Hugo. "C'était un cadre qui arrivait à chaque fois, sur chaque mur de chaque appartement. Comme on a beaucoup déménagé, c’était mon point de repère."

Entendu sur europe1 :
J’ai commencé à 22 ans. C’est un livre. J’ai l’habitude de dire que c’est mon carnet intime. Il est sur mon corps.

"On les fait pour soi d'abord". Tous ses tatouages ont pour elle une signification et une époque. "J’ai commencé à 22 ans. C’est un livre. J’ai l’habitude de dire que c’est mon carnet intime. Il est sur mon corps. C’est un besoin presque." Chaque nouvelle inscription vient d'une inspiration précise : "un livre, une phrase, une notion, un voyage qui va m’amener à avoir une idée. C’est parfois esthétique, parfois une phrase. L’emplacement sur le corps vient assez naturellement. J’ai dû m’arrêter à Katmandou pour inscrire quelque chose sur ma peau. J’avais envie de le faire là-bas, pas de retour à Paris. On les fait pour soi d’abord, surtout ceux qui sont cachés et aussi parce que c’est esthétique. Il y a un côté intrigant quand ils sont faits avec un sens", estime la chanteuse.

"Ça en dit beaucoup". Question timing, une idée peut prendre longtemps avant de se concrétiser, explique-t-elle. "Ça peut prendre des semaines, des années mêmes et on a envie de le faire tout simplement. Dans les personnes que je peux croiser, ça en dit beaucoup quand on commence à en parler ou pas d’ailleurs, parce qu’on n’a pas forcément envie de donner la signification", ajoute-t-elle. Puis elle évoque l'un des aspects étonnant de cet art : "Elle en a dix en tête" pour les prochains. "La difficulté est de ne pas tout le temps les réaliser et d'attendre."