Raphaël Mezrahi prépare la 6ème édition du spectacle "La nuit de la déprime", qui aura lieu le 6 février au Casino de Paris. 1:33
  • Copié
Aurélie Dupuy
Faux journaliste, vrai producteur, l'humoriste RapHaël Mezrahi a livré au micro d'Europe 1 ses réelles passions : les animaux, la musique...et les pâtes !

C'est avec un plat concocté par sa mère que Raphaël Mezrahi débarque dans le studio d'Europe 1. Une fois les hlalem - une recette tunisienne à base de pâtes - au milieu de l'assemblée, l'humoriste, qui prépare en ce moment la 6ème édition de La nuit de la déprime, a évoqué son parcours et ses goûts culinaires dans l'émission La table des bons vivants.

"Mes vrais trucs". Né à Sousse en Tunisie et élevé dans l’Aube, c'est à Paris que Raphaël Mezrahi s'est fait connaître. Pas grâce aux jobs d'assistant de casting et d'enquêteur pour lesquels il est d'abord engagé et aussitôt… viré. Mais plutôt avec ses fausses interviews de stars où il se fait passer pour un journaliste calamiteux. Certaines des séquences, avec Nabilla, par exemple, sont d'ailleurs devenues cultes. S'il manie volontiers l'humour décalé, il se montre aussi (un peu plus) sérieux au micro d'Europe 1 : "Mes vrais trucs, moi, ce sont les animaux et la musique, le reste, je m’en fous complètement."

Limite vegan. Sa passion pour les animaux est d'ailleurs la raison pour laquelle il ne mange aucun être vivant. Ouvertement végétarien, il dit frôler le véganisme. "Je ne mange pas d’animaux, un œuf de temps en temps." Une cuvée de champagne vegan porte d'ailleurs son nom, la "cuvée vegan by Raphaël Mezrahi". "On commence à la trouver dans les grandes surfaces, sur Internet. C’est le début d’une aventure !", glisse-t-il.

Mais la base de son alimentation reste les pâtes et plus précisément les spaghetti à la tomate : "Je suis resté bloqué là-dessus. J’ai démarré dans la vie, je mangeais des pâtes et là, je mange toujours des pâtes", conclut-il.

Le questionnaire des bons vivants

Pour mieux le connaître côté fourchette, l'humoriste est passé sur le gril des questions de Laurent Mariotte :

-Le goût de votre enfance ?

"Un plat végétal avec des pois chiches."

-Votre plus beau repas ?

"Un week-end gastronomique chez Bernard Loiseau avec mes parents et c’était absolument divin. À Saulieu, reçu comme une star, avec un mec formidable, Bernard Loiseau, qui nous manque."

-Votre pire repas ?

"Dans tous les restaurants qui se permettent de servir des pâtes précuites. Je me lève et je me barre. Quand vous voyez des pâtes blanches, mates, partez ! Les pâtes doivent être brillantes. Si elles sont mates, c’est très mauvais signe."

-L’ingrédient que vous n’aimez pas en cuisine ?

"Je n’aime pas trop la coriandre et le gingembre."

-Le plat que vous ne pouvez pas manger ?

"La viande, tout ce qui est à base de viande."

-Votre mot préféré en cuisine ?

"Al dente."

-Quels sont les invités de votre dîner idéal ?

"Lolo (Laurent) Baffie. C’est la famille. Et puis tous mes potes pas du tout connus d’ailleurs, parce que ce sont les plus marrants."

-Quel plat emmèneriez-vous sur une île déserte ?

"Des spaghetti."

-Quelle est votre adresse secrète ?

"J’aime bien Fellini, rue de la Croix Nivert (dans le 15ème arrondissement de Paris, ndlr.) J’ai écrit mes premières interviews là-bas il y a plus de 25 ans et ça n’a pas bougé."

-Quel est le dernier plat que vous avez cuisiné ?

"Une soupe, j’aime bien les soupes. Une pomme de terre, carottes et courgettes."

-Le mot de la FAIM ?

"Mangez miam. C’est une chanson de Sim."