Martin Lamotte apparaît dans les films "Les bronzés" et "Les bronzés 3". 1:49
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Jonathan Grelier , modifié à
A l'affiche des films "Les Bronzés" en 1978, puis des "Bronzés 3" en 2006, l'acteur Martin Lamotte n'apparaît en revanche pas dans l'autre film culte de la série, "Les Bronzés font du ski". Invité mardi du "Club de l'été" sur Europe 1, Martin Lamotte a expliqué la raison de cette absence très remarquée.
INTERVIEW

C'est au début des années 1980 que commence l'histoire de Martin Lamotte avec les autres acteurs des "Bronzés". Il croise alors la route de la troupe du Splendid, constituée notamment de Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Michel Blanc, à l'époque des cafés-théâtres. Finalement, l'acteur fait partie du casting du film culte Les Bronzés, sorti en 1978, où il incarne un peintre loufoque, Miguel. Il sera aussi à l'affiche des Bronzés 3 bien des années plus tard, en 2006. En revanche, son absence du film Les Bronzés font du ski, en 1979, a été remarquée. Martin Lamotte faisait pourtant bien partie du tournage, comme il l'a raconté mardi sur Europe 1.

"Il faut qu'on coupe"

L'acteur garde d'ailleurs un souvenir assez précis de la scène dans laquelle il avait tourné. "C'était une scène où je faisais un mec dans une boîte de nuit, très prétentieux, qui avait sa Porsche. Et on venait me dire dans la boîte 'la Porsche gêne, il faut que vous la déplaciez'", se souvient Martin Lamotte. "Donc, je montais dans la Porsche, je faisais une marche arrière, et à ce moment-là Michel Blanc tapait sur l'arrière de la voiture, se mettait au sol et faisait semblant d'avoir été renversé."

Mais un souci a finalement eu raison de cette scène du film. "J'y étais mais Patrice Leconte (le réalisateur, ndlr) m'a téléphoné et m'a dit : 'Ecoute, le film est très, très long. Il fait plus de deux heures. Il faut qu'on coupe'", explique Martin Lamotte. "Je m'étais gelé ! A Val-d'Isère (où se déroulait le tournage), il faisait -30°C la nuit !"

"C'est la vie, c'est le cinéma"

"On a passé la nuit par terre, sur des plaques de polystyrène, et cette scène a sauté. Patrice Leconte m'a dit : 'Je suis désolé.' C'est la vie, c'est le cinéma", poursuit-il au micro d'Europe 1. Et si l'acteur ne se souvient plus parfaitement de la fameuse scène, il n'oubliera jamais cette anecdote à propos de Michel Blanc : "Je me souviens que le pauvre, oh là là, était gelé. Il n'arrivait plus à dire son texte !"