Nos conseils pour (re)découvrir les plus beaux endroits des Pyrénées-Orientales

Plage Racou
La plage d'Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, vaut le détour. © RAYMOND ROIG / AFP
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Jean-Bernard Carillet
Chaque jour de l’été, Europe 1 vous fait découvrir une nouvelle destination : ce jeudi, le chroniqueur de l'émission "Et si on partait ?", Jean-Bernard Carillet, vous emmène dans les Pyrénées-Orientales. L'auteur pour le "Lonely Planet" a sélectionné plusieurs lieux pour déconnecter, mais pas seulement.

Argelès-sur-Mer, le massif des Albères, le train jaune de Cerdagne... Les Pyrénées-Orientales regorgent de surprises en tous genres. Pour vous convaincre d'aller y passer une partie de votre été, le chroniqueur de l'émission Et si on partait ? sur Europe 1, et auteur au Lonely Planet, Jean-Bernard Carillet, partage ce jeudi ses bons plans pour profiter au mieux de ce département.

La plage du Racou, petit coin de paradis

Véritable petit coin de paradis, la plage du Racou à Argelès-sur-Mer séduit les visiteurs de passage dans les Pyrénées-Orientales. La plage donne le sentiment d'être au bout du "petit monde" d'Argelès-sur-Mer, la vie y est plus douce, plus lente... Même en pleine saison, le temps s'écoule comme au ralenti. Les maisonnettes en retrait de la plage sont ensablées, il y a même des rues en sable, on se balade pieds nus. C’est aussi au Racou que les Pyrénées - massif des Albères - se jettent dans la Méditerranée.

L'anse de Paulilles, l'autre pépite

C'est à la fois un site historique et un autre coin de nature paradisiaque : l'anse de Paulilles, près de Port-Vendres. On y découvre une ancienne dynamiterie où 400 personnes travaillaient de 1870 aux années 1960. Une partie du bâtiment a été restaurée et est ouverte au public. Juste à côté, les visiteurs flânent sur les trois plages environnantes, dans les vignes en terrasse autour, les forêts de chênes-lièges. Pas de bistrots ou de commerces, le site est classé et resté sauvage.

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Une expérience à l'intérieur des terres

Pour une expérience inoubliable à l'intérieur des terres, direction le train jaune de Cerdagne. On l’a surnommé le canari, en raison de sa couleur. Il roule 10 fois moins vite qu’un TGV, puisque sa moyenne est de 30 km/h, mais traverse des paysages sublimes au départ de Villefranche-de-Conflent et jusqu’à la Tour de Carol, à la frontière espagnole. Les locaux sont très attachés à ce train à l'ancienne, vieux de plus de 100 ans.

L'étrange site naturel d'Ille-sur-Têt

Le site naturel des orgues d'Ille-sur-Têt rappelle les parcs naturels américains ou même la Cappadoce, avec ses cheminées de fée. De la route, on ne devine pas un tel paysage. Il s’agit d’étranges colonnes de roches, de couleur blanche et ocre, d’une vingtaine de mètres de hauteur. Ciselées par l’érosion pendant des millions d’années, on dirait de grandes orgues.

La capitale de la cerise

Et pour finir ce tour des Pyrénées-Orientales, quoi de mieux que Céret, la capitale de la cerise. C'est une sorte de Montmartre dans la montagne, avec des platanes, des fontaines... C'est aussi la capitale du cubisme. Céret a attiré la fine fleur des artistes dans la première moitié du 20ème sièlce : Picasso, Braque, Max Jacob...