Francis Huster 4:24
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Mélanie Faure , modifié à
Francis Huster s'est exprimé sur Europe 1 en vue du 350e anniversaire de la mort de Molière le 17 février prochain. Un auteur que la star du cinéma plébiscite. Il revient sur sa bataille pour l'intronisation du célèbre dramaturge français qui a marqué le paysage culturel français avec ses pièces de théâtre, dans les cryptes du Panthéon.

Il le plaide depuis des années. Francis Huster rêve de voir Molière au Panthéon, mais cette envie va-t-elle devenir réalité ? Invité dans la matinale d'Europe 1 ce mercredi, le comédien a en tout cas prédit un événement majeur en vue du 350ème anniversaire de la mort du dramaturge, le 17 février prochain. "Le 17 février, il sera là, lui, Molière, son âme, son fantôme sera devant le Panthéon", a déclaré, énigmatique, Francis Huster à Sonia Mabrouk. Depuis 2019, l'acteur du Dîner de cons mène une action pour que l'œuvre de l'écrivain soit honorée par la France. "C'est un combat qui a été suivi et acclamé", a-t-il rappelé. "Le Conseil de Paris a voté à l'unanimité, quelle que soit sa couleur politique, les partis républicains, socialistes. Tout le monde !"

"J'espère qu'Emmanuel Macron va rester et se battre"

Un soutien qui semble porter ses fruits, puisque Francis Huster aurait réussi à piquer l'intérêt d'Emmanuel Macron. "Il se trouve qu'avec le président de la République, et je lui fais crédit sur ce point-là, nous allons avoir un entretien tous les deux. Et j'espère qu'on sortira l'entrée de Molière au Panthéon", a déclaré l'acteur de 75 ans dans un large sourire. Après Simone Veil en 2018 et Joséphine Baker en 2022, Emmanuel Macron pourrait offrir l'éternité à une troisième personnalité.

Mais au-delà du Panthéon, Molière semble aussi avoir infusé au moins en partie... l'Élysée. Francis Huster n'hésite pas ainsi à comparer le chef de l'État avec Alceste, principal protagoniste du Misanthrope, révélé au public en 1666. "Comme Alceste, il pense crier la vérité, s'opposer à tout le monde, il fait son parcours tout seul. Je pense que le président se trouve au moment où son choix est le suivant : ou bien comme Alceste s'enfuir, partir et dire je ne veux plus rester dans cette société, ou faire le contraire d'Alceste - et c'était la première fin écrite par Molière - rester et se battre." Et de conclure : "J'espère qu'il va rester et se battre pour unir la France."