Manu Payet sur son one man show : "Je voulais autre chose que moi en costard"

© Europe 1
  • Copié
A.D , modifié à
En scène pour un nouveau one man show intitulé "Emmanuel", l'humoriste et jeune papa présentera également la prochaine cérémonie des César sur Canal+.
INTERVIEW

Il a été matinalier dans une grande radio nationale, il est aussi acteur et humoriste. Manu Payet revient sur scène avec un nouveau one man show intitulé Emmanuel qu'il jouera jusqu’au 31 décembre au Théâtre de l’œuvre. Invité dans l'émission Ceci dit, samedi sur Europe 1, il a également confié qu'il commençait à stresser pour présenter les César 2018. 

"Une fois désuets, les prénoms deviennent rigolos". Sur l'affiche du spectacle, il est à moitié nu dans un fauteuil d'osier similaire à celui des films érotiques Emmanuelle. "C'est pour changer un peu", faire quelque chose "d’original, autre chose que moi en costard", dit-il. Car Manu Payet a bel et bien pour prénom Emmanuel, peu importe que ce soit celui du président ou de l'héroïne jouée par Sylvia Kristel. "Je voulais appeler mon premier spectacle Emmanuel. Puis j’ai trouvé ça un peu cavalier" car lors d'un premier spectacle, "personne ne te connaît." 

Dans ce nouveau show, il parle d'ailleurs beaucoup des prénoms : Gérard, Monique, Véronique. "Une fois qu’ils ne sont plus à la mode, qu’ils deviennent un peu désuets comme Manu, ils deviennent rigolos." Il prend ainsi Thierry pour exemple. "Il y a une époque où ça devait être un peu subversif et cool, mais demain, on n’aura pas de Thierry dans les maternités et pas pendant un moment."

 

"La vitrine du cinéma français". Le comédien sera aussi maître de cérémonie des César, en mars 2018. Il confie déjà avoir le trac parce que "c’est une soirée très importante, la vitrine du cinéma français à la télévision, en direct". Une cérémonie qu'il regardait avec son père, gamin et à laquelle il rêvait d'assister. Manu Payet a commencé à travailler sur sa performance, en s'entourant d'auteurs qu'il apprécie et se montre plutôt clément envers le public d'une salle où "chacun attend son prix ou pas. Tu arrives dans une certaine non-disposition à la déconne. Plus il y a de blagues, plus ça retarde le moment" où le nommé va savoir s'il a ou non la récompense "et ça, il faut le comprendre."

Son stress relatif devrait aussi être désamorcé par sa récente paternité. "Je suis un homme beaucoup plus heureux, plus apaisé qu’avant alors que je pensais que ce serait le contraire", assure-t-il.