L'hommage d'Erik Orsenna aux maires : "Ce sont eux qui tissent notre société"

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A.D , modifié à
L'Académicien a rendu un vibrant hommage aux premiers édiles qui, selon lui, créent le tissu social des villes.
INTERVIEW

Il publie deux livres en même temps, Dernières nouvelles du monde et l'essai Désirs de villes. Le Prix Goncourt 1988 Erik Orsenna était l'invité de la matinale de Maxime Switek jeudi. il explique être parti faire un tour du monde à la recherche de la ville idéale. Un périple pas toujours paradisiaque. Mais il en a fait émerger une réelle reconnaissance pour les maires des villes et leur a rendu hommage au micro d'Europe 1.

"Rôle clé" pour tisser des liens entre communautés. Ville de cauchemars, polluées par exemple, ou "merveilleuses", comme "Seattle", aux Etats-Unis, l'écrivain a tout vu mais il souhaite surtout faire passer un message : "La ville, c'est le mélange, la ville, c'est le tissage. Je voudrais vraiment saluer ceux qui sont à la tête des villes, grandes et petites, et qui sont les maires. Il y a un personnage dont on a assez peu parlé, qui a disparu il y a deux jours (lundi soir, ndlr.). Il s'appelait Didier Vaillant, il était maire de Villiers-le-Bel. Pendant les émeutes, il a joué un rôle clé pour tisser, retisser toutes ces déchirures entre les communautés. Les maires sont au cœur de la République. Ce sont eux qui tissent notre société."