François Berléand 1: 1:31
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Céline Brégand
François Berléand et François-Xavier Demaison, se donneront la réplique dès le 25 février dans la pièce de théâtre "Par le bout du nez". François Berléand y incarne un célèbre psychiatre venant en aide au président de la République. Dans "Culture Médias" mercredi, l'acteur revient sur son expérience difficile avec un psychiatre, lorsqu'il était enfant.
INTERVIEW

Dans la pièce Par le bout du nez, au théâtre Antoine à partir du 25 février, François Berléand incarne un célèbre psychiatre appelé pour venir en aide au président de la République fraîchement élu, joué par François-Xavier Demaison, qui n'arrive pas à prononcer son discours d'investiture car pris de démangeaisons nasales. Une adaptation de la pièce espagnole à succès El Electo de Ramon Madaula, écrite par les auteurs du Prénom Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière. Dans "Cultures Médias" mercredi, François Berléand a évoqué son expérience malheureuse avec un psychiatre lorsqu'il était enfant. 

"Il n'avait pas dit 'Jacques a dit' donc je n'ai pas mis ma main droite sur ma jambe gauche"

L'acteur de Mon Idole et des Choristes, a vécu une enfance particulière. A 11 ans, son père lui dit qu'il est le fils de l'Homme invisible, en référence à la série télévisée. Une affirmation qui le mène aux portes de la folie. Un jour, il arrive en classe complètement nu, convaincu d'être réellement invisible. François Berléand est alors envoyé en consultation chez un pédopsychiatre. "Ma mère m'avait dit que je passerais des tests donc, pour moi, les tests étaient des jeux", explique-t-il. 

Ainsi lorsque, après dix minutes sans question, le psy lui demande de se lever et de mettre sa main droite sur sa jambe gauche, il ne comprend pas. "Il n'avait pas dit 'Jacques a dit' donc je n'ai pas mis ma main droite sur ma jambe gauche", se souvient-il. Le psychiatre lui demande donc s'il comprend ce qu'il est en train de lui dire. "Là, je me suis dit qu'il voulait jouer au 'ni oui ni non' donc tout se corsait", raconte l'acteur. "Effectivement, quand vous ne voulez pas mettre votre main droite sur votre jambe gauche et que vous ne répondez ni oui, ni non, c'est un peu compliqué…", remarque François Berléand. Il est alors envoyé au collège Sainte Barbe. "Et là, j'ai sombré. Vraiment, littéralement", se remémore le comédien.