Le questionnaire à la Proust du chef Simone Zanoni

L'équipe des Papilles font de la résistance autour de Simone Zanoni.
L'équipe des Papilles font de la résistance autour de Simone Zanoni.
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A.D.
Chaque samedi dans "Les papilles font de la résistance", un grand nom de la gastronomie livre ses préférences, désamours, envies... en matière culinaire.
INTERVIEW

Elevé dans une ferme italienne, Simone Zanoni a fait ses premiers pas dans la cuisine de sa grand-mère avant d'obtenir seize étoiles, notamment aux côtés de Gordon Ramsay. Pour Europe 1, le chef du restaurant George au George V s'est livré au jeu du test culino-proustien.

>> Quelle est votre madeleine, le petit plat de l'enfance qui vous fait du bien ?

La minestrone de la nonna (grand-mère en italien, ndlr) avec sept ou huit sortes de petits légumes cuits à des moments différents et des pattes de poule. Mon grand-père en mangeait au petit déjeuner, il rajoutait même une compote de tomates séchées au soleil.

>> Un ustensile fétiche dans la cuisine ?

Ma cuillère. Un chef sans cuillère est perdu, il faut goûter. Ma cuisine part en panique quand ma cuillère disparaît.

>> L'ingrédient qui ne vous inspire pas ?

Les anchois. Je ne peux pas en manger.

>> Quelles saveurs d'ailleurs vous inspirent ?

Je kiffe le Japon. Un des mes sous-chefs est japonais. J'adore la perfection du geste, les produits qu'ils ont, le respect. Il sont comme des Italiens mais beaucoup plus carrés.

>> Une épice préférée ?

Même si je n'aime pas trop quand il y en a trop, j'adore le peperoncino bien dosé (le piment). On peut le mettre avec tout : un jus iodé, une salade de poulpe...

>> Avez-vous des habitudes alimentaires inavouables ?

J'ai un problème avec les bonbons de mes enfants. Je les mange tous. 

>> Si vous n'aviez pas été chef, qu'auriez-vous aimé faire ?

Je suis un fou de moteurs. J'aurais aimé être pilote, pilote de Formule 1. C'était mon grand rêve.